Cible et Focus en golf – Droit ou Gauche ?

Le Focus Band… pour arrêter de penser

Car le Focus Band permet aux golfeurs de rester dans la «zone», ou plutôt de s’y connecter et cela, c’est synonyme de bons coups.

Le meilleur protocole pour progresser sur la gestion mentale.

1 La calibration
• Trouver une situation apaisante ou coutumière.
• Laisser le focus band calibrer le niveau d’activité cérébrale dans cette situation.

2 L’utilisation en entraînement avec le pro
• Choisir une situation de jeu simple pour commencer (putting ou chipping).
• Demander au joueur de préparer le coup (choix de la trajectoire, du club, de la technique et de la puissance nécessaire).
• Le joueur doit maintenant retrouver l’état atteint pendant la calibration (la fonction respiration et assez utile).
• Quand le niveau est validé, laisser le joueur jouer son coup en vérifiant les données.

3 L’utilisation en entraînement seul. (Neuro-feedback)
• L’application permet au joueur de n’avoir qu’une oreillette, ce qui n’est pas du tout handicapant pour la pratique.
• Un visuel de couleur simple (rouge et vert) permet de connaître son niveau d’activité.
• Des musiques sont programmables pour se déclencher au changement de niveau.

Cette aide à l’apprentissage est utilisée par de nombreux joueurs sur le PGA tour ; le plus en vue à l’heure actuelle étant Jason Day. Je ne peux que vous conseiller d’essayer ceci avec un pro si vous pensez qu’une meilleure approche mentale du jeu peut vous aider.

Les athlètes savent bien ce que c’est, la zone. C’est le moment présent intense quand on effectue une manœuvre, libre de toute distraction interne, avec un minimum de pensées, en cohérence avec l’intention, une sorte d’état de grâce, bref, le focus à son maximum»,

Dans la tête

Et le Focus Band, c’est pas très, très compliqué, juste un bandeau à la tête. Mais un bandeau qui permet de voir dans la tête! De voir l’activité cérébrale du golfeur au moment où il va exécuter son coup.

«Ce bandeau, muni d’électrodes, a été créé à partir d’un appareil médical, l’électroencéphalogramme avec lequel on fait des examens de l’activité électrique du cerveau. Une sorte de casque placé sur la tête des patients avec plein d’électrodesgolf-quebec-martial-foc-2

Pour le Focus Band, l’appareil se résume à un bandeau attaché (assez serré) au front. Grâce aux électrodes, il est possible de visualiser, sur une tablette électronique ou encore un IPhone, si la concentration du joueur est bonne, s’il est vraiment dans sa zone. Une image virtuelle du cerveau apparaît à l’écran.

Si le cerveau est en vert, tout se passe bien. En rouge, le golfeur ou la golfeuse vient de quitter la zone, il y a une distraction.

Parfois, on le remarque assez facilement, selon le comportement du joueur, s’il est ou non dans sa zone. Mais on ne peut le garantir. Avec ce bandeau, c’est instantané et il n’y a pas de doute.

Quand le vert tourne au rouge, on a la certitude que l’athlète est ou a été distrait.

«En général, poursuit-il, quand ça vire au rouge, c’est qu’une pensée négative, une émotion négative, se glisse dans sa tête. On parle ici d’émotions telles la peur, la colère, la frustration…»

La technique pour le golf c’est un peu le solfège pour le piano et quand le musicien maîtrise bien le solfège, il peut jouer sans lire la partition. Au golf, quand le swing commence à être bien maîtrisé, automatisé, on ne réfléchit plus, le mental gère la majorité du geste.

Notre cerveau, est, pour faire simple, composé d’un hémisphère qui réfléchit et d’un hémisphère qui agit. La partie qui réfléchit fait la check-list et autorise le décollage, la partie qui agit prend ensuite les commandes, rassurée et confiante.

Etes-vous plutôt cerveau gauche ou cerveau droit ?

Chacun de nous utilise une partie de son cerveau plus que l’autre. Rien de grave, sinon qu’en ignorant notre « préférence », nous nous privons d’informations cruciales sur nous-même. Test et conseils pour tout savoir sur notre hémisphère dominant.

Que les choses soient claires : nous n’avons pas deux cerveaux, mais un seul, constitué de deux hémisphères, qui communiquent entre eux en permanence et nous sont tous deux indispensables.

Pourtant, de même que nous utilisons une main plus facilement que l’autre, nous nous servons plus spontanément de l’un ou l’autre de ces hémisphères. Pour la grande majorité d’entre nous, c’est le gauche.

Quoi de plus normal ?

N’est-il pas le siège de notre spécificité humaine – le langage – comme le prouvait dès les années 1860 le Français Paul Broca, l’un des premiers neurologues ? Sa découverte mena bientôt à la conclusion que cette partie était celle de la logique, du raisonnement, de l’intelligence. Bref, celle qui nous séparait de l’animal, tandis que son opposée, secondaire, sinon inutile, était le siège de l’instinct, des émotions et autres intuitions…

L’hémisphère gauche vivait son heure de gloire. Elle dura plus d’un siècle, jusqu’aux travaux qui valurent au neurophysiologiste américain Roger W. Sperry(http://www.rogersperry.org) le prix Nobel de médecine en 1981 pour avoir démontré que les deux cerveaux étaient aussi intelligents l’un que l’autre, mais que leurs raisonnements étaient différents

Avec notre cerveau gauche, nous raisonnons de manière séquentielle, analytique, point par point. Le droit, lui, voit les choses globalement : il traite l’information de façon holistique. C’est toute la différence entre inspecter le terrain et sentir l’ambiance… Et ce n’est pas pour rien que nous commençons souvent par l’ambiance.

C’est en effet l’hémisphère droit qui gère – avec son approche globale – la nouveauté et tous les apprentissages, comme l’explique Elkhonon Goldberg (In Prodiges du cerveau – Robert Laffont, 2007), professeur de neurologie à l’école de médecine de l’université de New York, aux États-Unis. Toutes les informations nouvelles passent donc par l’hémisphère droit, le gauche servant au stockage et à l’organisation plus précise et systématique de nos savoirs… De quoi faire taire ceux qui avaient trop vite mis de côté notre cerveau droit.

Mieux : à présent, c’est lui qui en met plein la vue aux neuroscientifiques rivés sur les clichés de l’imagerie par résonance magnétique (IRM). L’avenir appartient « aux cerveaux droits », clame même le journaliste Daniel Pink, auteur d’un best-seller sur le sujet, L’Homme aux deux cerveaux (Robert Laffont, 2007). Spécialiste en créativité au sein du Boston Consulting Group, cabinet international de conseil en stratégie et en management, Luc de Brabandere, auteur de Pensée magique, Pensée logique (Éditions du Pommier, 2008), explique : « Une pensée linéaire et rationnelle marche bien dans un monde certain, dans lequel nous pouvons planifier notre avenir ; mais dans un monde incertain, complexe et en mouvement comme le nôtre, c’est fini. Ce qui fait la différence, désormais, c’est l’audace de s’ouvrir à la nouveauté, à l’imagination, à la capacité à sortir du cadre de ses compétences, avant d’y retourner et d’y appliquer raisonnablement ses nouvelles idées »… grâce à notre hémisphère gauche.

Si nos « deux » cerveaux semblent enfin reconnus dans leurs différences et leur interdépendance par la science, c’est encore loin d’être le cas dans la société, qui continue à privilégier l’hémisphère gauche. En nous obligeant à un traitement analytique et logique du savoir plutôt que global ou créatif, nos programmes scolaires en donnent une preuve.

Or notre préférence cérébrale dépend principalement de notre éducation. « Si, aux États-Unis, des écoles commencent à proposer des programmes adaptés aux “cerveaux droits”,

en France, nous en sommes loin : la majorité des gens ignore cette distinction des hémisphères et ne pense donc pas à lui imputer ses difficultés d’adaptation », remarque la psychothérapeute Béatrice Millêtre, qui reçoit régulièrement en consultation des jeunes

« inventifs, extravertis, mais mauvais en classe ».
Et si vos petits – ou gros – soucis d’adaptation à votre environnement intellectuel tenait à votre usage intempestif de l’hémisphère droit ?

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