LE MANQUE DE CONSCIENCE DE SOI EMPÊCHE DE S’AMÉLIORER
« Oui, mais ce n’était pas ma faute… »
« Oui, mais je ne savais pas… »
« Oui, mais ils ont dit que… »
AVOIR LA VOLONTÉ DE PRENDRE CONSCIENCE SOI
Pour développer une vraie conscience de soi, il faut donc, au premier chef, avoir la volonté d’être conscient de ses émotions. L’une des meilleures façons de faire est, tout simplement, de demander aux autres comment ils nous perçoivent. Pour progresser, il faut donc, d’abord, prendre conscience de soi et travailler ensuite sur soi-même pour parvenir à la réalisation de ses objectifs personnels.
Donc :
– respiration, méditation, pleine conscience, ralentir, relâchement, concentration, non focalisation sur un score, vivre l’instant présent, détente, visualisation, concentration sur la cible, prendre plaisir, zéro mental, lâcher prise, se reconnecter à ces instants, libérer la chance, calme intérieur, etc…
Avec ça, facile de mettre en œuvre des outils, méthodes et techniques pour favoriser l’émergence de l’état de zone !
ENTRAINEZ VOTRE MENTAL
L’entrainement physique du sportif de haut niveau est balisé, cadré et nous disposons aujourd’hui de beaucoup d’informations, d’études et d’expériences. Il en est de même pour de nombreux aspects concrets de la vie d’un sportif de haut niveau : alimentation, équilibre entre phases d’effort et de récupération ou encore progression de son entrainement. Sur ces sujets plusieurs théories peuvent parfois se contredire, chacune correspond à une approche rationnelle, cohérente et longuement étudiée. A l’opposé, l’entrainement mental est un terrain en friche. Si nous admettons tous que le mental est un aspect majeur, déterminant dans le sport, peu de professionnels prennent le temps de lui donner sa véritable place. Ils sont encore moins nombreux à investir du temps et de l’énergie pour se forger durablement un mental capable de les aider à aller au bout d’eux-même et de leurs capacités.
LES CAUSES MULTIPLES
– Tout d’abord le mental est en apparence moins mesurable que peut l’être, par exemple, la puissance musculaire ou la fluidité d’un geste. On peut dire de quelqu’un qu’il a un bon ou un mauvais mental, mais qui connait les critères permettant d’être objectif? Rendre objectif ces critères est bien sûr possible, mais demande une réelle expérience en la matière.
– Longtemps, nous avons pensé que l’expérience forgeait le mental… ce qui est faux et aléatoire : l’être humain est très complexe, et chacun est unique. Si l’expérience suffit pour certains, ils apprennent à se construire avec celle-ci. Ce qui signifie que leur mental est plutôt bon. Les sportifs pourraient apprendre à capitaliser leur expérience, mais aussi à se relever plus fort après un échec !
– Dans certaines disciplines, il a été entendu que le coach physique devait aussi être le coach mental. Ce n’est peut être pas impossible, mais force est de constater que les coachs physiques n’ont pas de formation réelle à ce sujet, ils ne disposent que d’une vision partielle et incomplète de ce domaine. Ils ne sont ni des spécialistes de la communication, ni du travail de la motivation. Ils ont une approche restreinte de la psychologie ou du coaching mental. Enfin, ils n’ont pas les clés pour décrypter les réactions inconscientes et anticiper les phases émotionnelles. Ce n’est tout simplement par leur métier.
Coaching physique/technique et coaching mental sont deux disciplines différentes ET complémentaires.
En créant l’équipe Mental Sport™ notre but fut de réunir notre expérience afin de permettre un développement mental optimal chez les personnes que nous accompagnons. Cette expérience, nous l’avons puisée là où le mental a de tout temps fait l’objet d’études, de travaux approfondis, et de méthodes rigoureuses et efficaces :
la psychologie sociale, les neurosciences, la psychologie cognitive, la programmation neuro-linguistique et l’hypnose.
Si des professionnels de l’hypnose peuvent aider une personne à dépasser une phobie, à prendre confiance en elle, à apprendre plus rapidement, à sortir d’une phase de déprime ou à mieux dormir, il devait forcément être possible d’aider un sportif à être serein à l’approche d’une compétition, à se concentrer quelques soient les conditions, à optimiser ses gestes, sa réflexion, son entrainement et sa récupération. Adapter les outils à cette discipline demande une réelle réflexion, et nous avons obtenu des résultats dépassant nos espérances :
Un sportif de haut niveau connait par définition mieux son corps et ses limites qu’une personne ordinaire. Il est de ce fait plus sensible aux modifications permises par l’état hypnotique, et perçois plus rapidement les conséquences de chaque phase de travail.
Cela à deux conséquences notables :
une telle sensibilité lui permet d’être plus participatif lors d’un exercice d’hypnose, ce qui en optimise le résultat.
il s’approprie rapidement l’outil et l’utilise naturellement ensuite dans son quotidien.
Evidemment, l’efficacité sera différente, car le soutien est individuel et adapté à un caractère, une personnalité et une discipline. Avec un peu d’entrainement, nous pensons transformer et optimiser votre pratique sportive, la rendre plus plaisante encore et vous aider à atteindre des résultats qui vous semblaient hors de portée.
Chapitre 1 : L’hypnose au service de la performance
Avez-vous remarqué que 99% des personnes utilisent leur volonté pour apprendre et retenir? C’est normal, me direz-vous : depuis le début de notre scolarité, nos enseignants nous ont appris que la concentration était importante, et que derrière ce mot, il y avait systématiquement un acte volontaire. C’était pourtant une bien mauvaise idée. Avec du recul, nous aurions pu remarquer que les meilleurs élèves sont rarement ceux qui sont constamment concentrés. Et étrangement, les enfants dits à « haut potentiel » ont parfois des difficultés à fixer leur attention. Les enseignants regrettent souvent de ne pas avoir bénéficié d’un apprentissage pédagogique approfondi.
D’ailleurs, avons-nous appris à apprendre ?
Non, personne ne nous a jamais expliqué comment fonctionnait notre mémoire, et encore moins notre cerveau. A mon sens, cela devrait faire partie de l’enseignement général, mais il y a fort à parier que nous devrons attendre longtemps avant qu’une telle idée soit ne serait-ce qu’envisagée !
Et pourtant, les neurosciences ont nettement progressé en quelques décennies : nous commençons, enfin, à comprendre comment fonctionne notre cerveau.
Soyons honnête, le mystère reste grand, mais certaines zones sont plus claires et nous en tirons déjà de nombreuses idées sur la façon dont nous nous construisons, la façon dont nous apprenons, dont nous changeons. Il y a déjà largement de quoi changer nos comportements ainsi que nos mentalités pour gagner en efficacité !
Certains faits sont devenus évidents à la lumière de ces connaissances :
La volonté consciente n’est pas l’ingrédient essentiel d’un apprentissage.
La concentration – au sens habituel – est plutôt contreproductive.
Chercher à maîtriser et à contrôler à outrance freine l’intégration.
Les phases de relâchements et de rêverie favorisent l’intégration de l’expérience.
L’émotion mobilise nos facultés mentales.
En résumé, il y a matière à déminer le terrain de nos croyances : souvent elles sont fausses, au mieux inexactes.
Commençons par le début : quelques idées clés pour comprendre comment nous fonctionnons et pourquoi l’hypnose est un outil pertinent.
1. De la volonté… au lâcher-prise… à l’hypnose.
Un sportif qui connait un échec qui le touche émotionnellement va par exemple avoir instinctivement une réaction de rejet envers une épreuve qui y ressemble.Certains ont ainsi « leurs tournois » ou « leurs compétitions » car ils ont à ces endroits de bonnes associations d’idées, les mettant en confort… d’autres leurs « bêtes noires ». Tout cela n’est pas logique, mais tout cela se contrôle, et surtout : tout cela s’apprend. Il nous semble indispensable qu’une personne disposant des moyens de réorganiser la façon dont son cerveau traite l’information, ait les moyens de « redécider » ce qu’elle doit ressentir face à tel ou tel événement. Ainsi, non seulement on élimine les « bêtes noires », mais on peut envisager de créer un état optimal à chaque épreuve qui se présente, avec de bonnes associations d’idées. Les possibilités sont, vous vous en doutez, bien plus larges encore. Imaginer, c’est créer. Notre « inconscient » semble ne pas faire la différence entre imagination et réalité, seul notre conscient sait différencier les deux. Mais surtout, notre cerveau peut assimiler comme une véritable expérience une information imaginée et en calculer les conséquences. Exemple: Un pilote visualise ses trajectoires, un grimpeur visualise sa paroi, un perchiste son saut… cela semble naturel, mais peu de personnes savent à quel point cette visualisation est importante et surtout qu’elle peut être optimisée. Une réaction visualisée est traitée comme une information vécue par notre cerveau :
il la cherchera ensuite dans la mémoire, et l’assimilera ainsi que ses conséquences.
Exemple: Une personne faisant une séance de musculation ne prend pas directement de la masse musculaire. Après l’effort seulement, le corps va reconstruire les fibres musculaires et une séance peut porter théoriquement ses fruits jusqu’à 3 semaines après le moment où elle est effectuée. En résumé, face à une difficulté physique, le corps, par protection, développera une capacité musculaire accrue pour être en mesure de répondre à une sollicitation future du corps. C’est ainsi par exemple, que l’échec musculaire est considéré comme pertinent : face à une charge trop lourde le débordant, notre inconscient, se sentant en danger, cherchera à éviter à l’avenir une telle situation et développera autant que possible la masse musculaire. C’est une réaction de type « survie ».
En résumé, programmons notre inconscient !Les idées clés :
Notre cerveau travaille en permanence, et notre inconscient enregistre tout ce que nos sens perçoivent. Il stocke l’information, crée des liens, génère des émotions, nous permettant de penser et de prendre des décisions.