Sur le green, l’important c’est le feeling

 

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La bonne attitude

La raison principale des putts manqués est le manque de confiance en soi. Vous devez vouloir rentrer le putt!
Il est inutile de viser à tout prix un joli putt, d’essayer de mettre la balle tout près du trou, ou de vouloir éviter les trois putts.

Ce n’est pas le trou qui vient à la balle. Et ce n’est pas comme ça que vous trouverez les clés d’un bon putting.

Essayez de putter comme les enfants!

Si les enfants font plus de putts, c’est parce qu’ils ne se posent pas de question, mais qu’ils essaient de résoudre de façon directe le problème qui se pose à eux. Quand votre putter entre au contact de la balle, il n’y a que vous, et seulement vous, qui devez en être convaincu. Faire plus, ce n’est pas possible!

Répétons encore une fois:

Réfléchissez au choix de la ligne sur laquelle votre balle va rouler. Positionnez-vous sur la balle de façon à pouvoir visualiser la ligne et à pouvoir faire partir la balle dans la direction voulue.

Détendez-vous ;

Regardez une dernière fois le but; concentrez-vous pour avoir un contact parfait avec la balle et envoyez-la vers le trou. Vous ne putterez avec régularité que si vous l’avez décidé.Ne craignez pas les putts manqués, et ne pensez pas au second putt avant d’avoir joué le premier. Et surtout n’oubliez pas : ceci n’est qu’un jeu.

POURQUOI RATE T ON DES PUTTS COURTS ?

De nombreux articles sont publiés régulièrement sur les putts courts. Or la problématique du putt court n’y est souvent pas abordée avec les mêmes conseils redondants depuis des années.

La Méthode :

La problématique d’un putt court est triple.
1. Sur le plan de la visée d’abord, car à une distance faible du trou la taille de celui ci devient trop grande pour que la focalisation soit efficace
2. Sur le plan de la mécanique car la distance devient trop faible pour ressentir une inertie suffisante du putter
3. Sur le plan mental enfin car le joueur sait qu’il « doit » rentrer

Ce sont sur ces 3 points que l’expert de putting doit apporter des solutions, et non comme on le voit trop souvent sur :
Le centrage qui a très peu d’incidence à moins d’1,5m.
La position des yeux qui n’a aucune incidence
Le contrôle du chemin qui n’a aucune incidence sur la réussite
Etc..

Le plus important, c’est le contact du putter avec la balle et le contrôle de la distance, donc le feeling. Les deux sont intimement liés. Si vous ne touchez pas la balle avec le «sweet spot», la zone de contact au centre de la tête du club, le roulé et la longueur ne seront pas bons.
Pour l’entraînement au putting, concentrez-vous sur le mouvement et le contact avec la balle, sans viser le trou. Il ne sert à rien de s’entraîner à entrer des putts de deux mètres; vous vous crisperez et entraînerez des coups mécaniques, sans feeling.
Pour avoir un bon contact, régulier, avec la balle, le rythme doit être souple.

Détendez-vous et profitez du coup.

LE POIDS DU PUTTER

La mode est au fitting du putter et on a vu apparaître ces dernières années des putters plus lourds, contrebalancés et autres réglages en poids.

Cette mode actuelle des putters lourds et/ou fortement contrebalancés vient du fait que beaucoup de joueurs n’utilisent pas le poids de leurs bras dans leur mouvement, en raison d’une connexion des bras aux épaules importante ou d’une tension liée à des coudes rétractés.

Et dans ce cas le putter semble trop léger d’où la réponse des fabriquants à un problème qui n’aurait pas lieu d’être si on laissait jouer le poids des bras de façon naturelle.
En effet le poids des bras est environ 10 fois plus important que le poids total d’un putter.
Pour contrebalancer parfaitement le poids des bras en mouvement (en moyenne 6 kg), un putter avec une tête de 360 g et un shaft de 70g et un grip de quelques dizaines de grammes complété par un léger contrepoids (en cas de grip léger) fait normalement parfaitement l’affaire. Nul besoin d’un putter lourd, ou de manche allongé pour faire contrepoids.

Il est souvent plus simple et surtout plus profitable de régler sa technique permettant d’acquérir de meilleures perceptions en particulier dans le dosage AVANT d’effectuer un fitting qui donne un résultat illusoire même s’il est appuyé par des chiffres, car de bons chiffres ne sont pas toujours synonymes de bonnes perceptions et d’efficacité à long terme.

Choisir le bon putter est difficile, d’une part en raison de la pléthore de modèles sur le marché, d’autre part car le putting dépend beaucoup des goûts et du feeling du golfeur.
 

Cet homme, Karsten Solheim, s’était mis à bricoler un putter dans son garage en Arizona, jusqu’à trouver une solution. Ce dont il ne se doutait pas, c’est que ce putter bricolé serait à l’origine de la célèbre marque PING. A court terme, le succès ne semblait pas au rendez-vous: pour les conditions de l’époque, ce nouveau putter était un instrument laid, avec une répartition du poids importante sur les bords et une tête nettement plus grosse que les têtes de clubs de l’époque, de la largeur d’un doigt.

Cette répartition du poids sur les bords extérieurs se nomme «Cavity Back Design».

Elle donne au putter un poids équilibré entre la tête et le talon si on le tient en équilibre sur le shaft, le terme technique étant «heel-toe-balance».

Le shaft n’était pas fixé directement sur la tête du club mais décalé vers l’avant (offset). Ce putter, dont Karsten Solheim avait réalisé en 1959 les esquisses techniques sur une pochette de disque, était la réponse à ses nombreux doutes au putting, c’est pourquoi il lui donna le nom d’«Answer». Et parce que son écriture était un peu trop grosse, sa femme lui conseilla d’abandonner le W. Anser, le putter au succès inégalé
L’«Anser» est aujourd’hui encore le putter ayant connu le plus grand succès de tous les temps, avec plus de 2300 victoires professionnelles dans le monde entier. C’est un club qui a fondamentalement transformé la compréhension du design du putter: si l’on observe les têtes de putter aujourd’hui, on voit des renforcements en acier, des lignes épaisses, des poids intégrés, des surfaces d’une telle grosseur que l’on pourrait y cuire un œuf au plat. Dans le design des putters, la question principale est depuis longtemps de savoir comment donner un roulé idéal à la balle, tout en prévenant au maximum les possibilités d’erreurs du golfeur.
Le putter 2 balles d‘Odyssey, lancé sur le marché en 2002, a marqué l’étape suivante. Son design en forme de poêle donnait au premier abord une impression complètement inhabituelle, déstabilisante pour beaucoup de golfeurs, mais le concept fonctionna. Les putters maillets, comme on les appelle, devinrent tout à coup à la mode. Les têtes énormes empêchent le club de tourner et facilitent le putting. Comme pour le modèle Anser, les énormes ventes du putter 2 balles ont prouvé que, lorsqu’il s’agit d’améliorer son score, le golfeur n’est pas freiné par les questions de design.
Le golfeur n’est pas simple : il recherche à la fois un bon feeling avec la balle, une bonne impression à l’adresse et un sentiment de sécurité quand il prend le club entre ses mains. Le putter est le club de la confiance par excellence. Il est donc tout à fait possible qu’avec un putter à 50 francs un golfeur entre des putts sensationnels et que le lendemain, il rate tout avec un modèle à 300 francs. Et ceci n’est jamais aussi vrai que sur le green.

Le fitting peut être utile

La vérité, c’est que celui qui veut travailler sur ses résultats au putting le fera plus facilement avec un putter qui lui convient. C’est pourquoi le fitting est une option à considérer. Les joueurs qui puttent de façon technique, par exemple, préfèrent en général les formes de têtes droites. Les joueurs avec un mouvement de putt arqué ou une conduite du coup très droite seront plus à l’aise avec certains types de shaft ou certaines formes de têtes.
C’est aussi la raison pour laquelle les entreprises spécialisées dans les putters, telles Ping, Scotty Cameron pour Titleist, Odyssey ou le fournisseur allemand Kramski, proposent depuis longtemps des fittings, dont il serait judicieux de profiter. Ceci également car un putter de top niveau peut revenir à plus de 300 francs.
Mais les modèles bon marché font aussi leur job. Celui qui ne veut investir que 100 francs dans un putter pourra trouver un bon modèle, à condition de prendre en compte la longueur du shaft et le grip, la tendance étant aux très gros modèles, car ceux-ci empêchent que les poignets ne pivotent ou ne plient lors de l’impact. Les producteurs spécialisés en grips, comme le fabricant américain Supergrip, sont très sollicités, et pas seulement par les pros. Il vaut aussi la peine de jeter un coup d’oeil aux modèles «Counterbalance», qui ont un poids supplémentaire dans le grip, ce qui peut rendre service à plus d’un golfeur.
Si l’on regarde les offres de putters, on se rend vite compte que c’est le segment du marché le plus déconcertant. Il existe d’innombrables formes de têtes, de matériaux, d’inserts et de procédés de fraisage. De plus, le goût individuel de chaque golfeur est plus déterminant que dans n’importe quel autre domaine. Pas étonnant alors que chez plus d’un golfeur, on trouve un vaste choix de putters remisés à la cave.
Lorsqu’on se décide d’acheter un putter, le conseil primordial est donc de tester les modèles. Prenez avec vous sur le green quelques putters qui vous plaisent au niveau visuel, contrôlez avec votre pro que leurs caractéristiques techniques vous conviennent, et allez-y au feeling. Seul un golfeur faisant confiance à son putter puttera bien.

Le compte à rebours est lancé pour l‘«anchoring»

Les joueurs utilisant un putter à long manche devraient commencer à s’inquiéter, car, à partir du 1e janvier 2016, la règle 14-1b qui interdit l‘«anchoring», c’est-à-dire l’ancrage du club contre le corps, entrera en vigueur. Selon l‘USGA et le R&A, à partir de l’année prochaine il ne sera plus possible de tenir le club fixé à une partie du corps – excepté les mains, sous peine d’être sanctionné de deux coups de pénalité (en stroke play) ou de la perte du trou (en match play).
En principe, l’utilisation des putters à long manche sera toujours autorisée, car sinon on rendrait la pratique du golf impossible pour les joueurs souffrant de problèmes de dos. Les joueurs utilisant des putters à long manche qui ne jouent pas de tournois ne sont bien sûr pas concernés.
Pour une présentation exacte des variantes de putts avec les modèles allongés autorisées ou non dès l’année prochaine, rendez-vous ici. 

Les putters préférés Ping Anser
Aucun autre putter n’a connu autant de succès ni n’a été autant copié. Actuellement, le modèle Cadence TR est en vente pour 195 francs. Il existe aussi avec une variante de shaft réglable, qui permet à chaque joueur de modifier sans problème sa longueur (235 francs).

 

Titleist by Scotty Cameron 
Le Newport 2, introduit en 1995 (410 francs), est la star des putters Scotty Cameron. Le putter «blade» avec une face de club plus longue et un offset carré est un modèle classique pourvu d’une technologie moderne.

Titleist by Scotty Cameron „Futura X
Le Futura X (410 francs), développé à la base pour l’un des meilleurs joueurs au monde, est un putter maillet à haut moment d’inertie. Il assure une stabilité maximale, un bon feeling et une haute tolérance lors du coup grâce à des poids sur les bords et à l’arrière du club, ainsi qu’à la tête et au talon, directement sous la face.

 

Odyssey 2 Ball

Le putter 2 Ball est la marque la plus vendue au monde, tous producteurs de putters confondus. Le concept des 2 balles a été développé en diverses variantes. Actuellement, l’Odyssey 2 est disponible pour 239 francs.

 

 

 

 

 

Nouveautés
Titleist a élargi de quelques modèles sa série de putters GOLO,  des clubs multi-matériaux avec une vis centrale intégrée en aluminium. Sont maintenant disponibles, entre autres : le GOLO 3, un mi-maillet avec un shaft lisse à col fluide, et le GOLO 5, un putter maillet de forme octogonale avec un shaft simple courbure.

 

 

Le putter Ketsch de Ping (260 francs) possède un moment d’inertie très élevé grâce à une semelle spéciale. Le putter est fraisé en précision, avec des lignes de direction bien contrastées.

La série Ghost Tour Black de Taylor Made reprend le design de putter préféré de Taylor Made. Ce qui est nouveau, c’est l’insert fraisé en précision, censé assurer un bon feeling. Le Daytona et l’Indy sont des modèles blade, le Maranello et le Monte Carlo des putters maillets.
Sur les putters Odyssey Works, le nouvel insert Fusion RX a été combiné au système d’alignement Versa. La tête de club Fang  est nouvelle, et elle est censée assurer une bonne précision.
La série MP-A de Mizuno MP-A Series s’adresse avant tout aux amateurs de modèles relativement classiques. Six variantes sont disponibles, dont cinq sont des blades. Toutes sont constituées d’acier forgé pour un meilleur feeling, et disposent d’une surface de frappe fraisée par commande numérique.
La série Wilson Staff Infinite  se compose de putters «balanced», comme on les appelle, dans lesquels on trouve plus de poids dans les grips pour que le centre de gravité se trouve plus près des mains, pour un swing stable sur les greens. Dans cette série, on trouve deux blades et deux putters maillets de moyenne grandeur appelés Michigan Avenue, Grant City, Park City et Windy City, ainsi qu’un putter spécial dames, le Windy City Ladies.

 

Le producteur allemand Kramski, qui se spécialise uniquement dans les putters, a développé cette saison le putter HPP 220 High Precision. Un modèle blade, qui, comme tous les modèles de la marque, attire l’attention par des lignes très pures.
Avec les putters MLA de Score Industries, on mise sur la «Multiple Line Detector Activation», une technologie inspirée du système de détection du cerveau humain, soi-disant utilisé pour la première fois en golf, pour optimiser l’orientation du coup. Huit modèles sont disponibles, dont les prix vont de 149 à 379 euros. Une certaine similitude avec le modèle de caractères des putters Scotty Cameron ne peut être niée.


 

Komperdell mise, avec le putter Triangle sur le développement de la technologie éprouvée du putter T8. Grâce à sa ligne de direction extrêmement longue, viser le trou devient un jeu d’enfant.