La Ryder Cup

« Parce qu’elle est rare, excentrique, et ne prouve rien, la Ryder Cup est devenue le plus grand événement du golf. Un plaisir animal. »
seve ballesteros ryder cupgolf illustrated 1914 Samuel-Ryder-
L’histoire de la Ryder Cup qui est le 3e évènement sportif le plus suivi au monde
Après la Coupe du monde de football et les Jeux Olympiques, la Ryder Cup est le troisième évènement sportif au monde le plus regardé. En 2010, près de 700 millions de téléspectateurs ont suivi la victoire de l’équipe européenne, entrainée par l’Ecossais Colin Montgomerie (14 et demi à 13 et demi). Une centaine de caméras dont 22 en 3D retransmettaient les images. Deux ans plus tard, trois chaines américaines se sont partagés les droits de l’édition 2012: Golf Channel, qui retransmettait la cérémonie d’ouverture, ESPN, qui couvrait le premier jour de l’épreuve et la cérémonie de clôture et NBC, qui avait les droits des deux derniers jours. Il faut dire qu’aux Etats-Unis, le golf est un sport très pratiqué, puisque près d’un Américain sur 10 est licencié. D’où cette hyper-médiatisation. La Ryder Cup, l’un des derniers grands événements sportifs fondées sur le prestige plutôt que des prix, a été contestée la première fois en 1927, l’origine de l’idée de mettre en scène des matchs internationaux entre les meilleurs professionnels américains et ceux de la Grande-Bretagne est un sujet de débat parmi les historiens de golf. Passé PGA du président George Amérique Sargent (1921-1926) de la PGA section sud-est crédité Sylvanus P. Jermain, président de Inverness Club à Toledo, en Ohio, pour présenter d’abord le concept en 1921.Toutefois, Bob Harlow, fondateur de Golf World et gestionnaire ponctuels de Walter Hagen, a rapporté en 1951 que le concept a été proposé en 1920 par James Harnett, un représentant de circulation pour Golf Illustrated.Harnett avait tenté d’attirer les lecteurs potentiels en amassant des fonds pour payer les frais pour un match professionnel entre les USA et la Grande-Bretagne. Harnett n’a pas obtenu le soutien dont il a besoin jusqu’à ce que la PGA of America a voté à sa réunion annuelle du 15 Décembre 1920, pour faire avancer Harnett des fonds. La rivalité Harnett si ardemment tenté de développer par la suite devenus la Ryder Cup.Anglais marchand de semences et entrepreneur Samuel Ryder était un membre de la galerie reconnaissants. Ryder était un Anglais de St. Albans, Hertfordshire, qui a fait ses paquets de semences de sa fortune de vente. Avant les matches à Wentworth, Ryder avait engagé la star britannique Abe Mitchell comme son tuteur de golf personnelle. Mitchell a battu le champion Ouvrir Champion Jim Barnes, 8 et 7, en simple, puis en partenariat avec George Duncan dans les quatuors à battre Hagen et Barnes, 9 et 8. Après les matchs, Ryder avait le thé avec la Colombie-Membres de l’équipe George Duncan et Mitchell. Se joindre à eux aussi étaient Hagen et son coéquipier américain Emmett français. Duncan a suggéré Ryder offrir un trophée et d’encourager la mise en place de matchs sur une base régulière. Ryder a accepté à la fois et a commandé la conception du calice d’or qui porte son nom et la ressemblance de Mitchell sur le dessus. Malheureusement, Mitchell souffrait d’une appendicite et ne pouvait pas rejoindre ses compatriotes à Worcester Country Club, Massachusetts, en 1927 pour la première édition de la Ryder Cup .Samuel Ryder consacra une part importante de son existence au développement de la compétition mettant aux prises aujourd’hui encore les meilleurs golfeurs européens et américains.
L’histoire d’amour entre ce fils de jardinier et la petite balle blanche nait pourtant par hasard. Fan de cricket dans sa jeunesse, il ne découvre qu’après son quarante-neuvième printemps la passion de sa vie. Chrétien très pratiquant, c’est grâce à son pasteur et ami, Frank Wheeler, que Sam Ryder tient pour la première fois un club dans ses mains. Homme à la santé défaillante, c’est suite à un énième mauvais tour de celle-ci que Frank lui suggère de venir prendre l’air sur un parcours. Les étendues vertes dix-huit fois percées ont dès lors raison de son temps libre. Quand nous autres mordus perdons boites de balles sur boites de balles avant de toucher notre premier green en régulation, lui n’a besoin que d’un an pour obtenir un handicap à un chiffre. Coaché par le pro John Hill, il s’entraine six jours par semaine, le septième étant réservé au Seigneur. Il peut donc très rapidement briguer une place de membre au sein du très fermé Verulam Golf Club de St Albans, dans la banlieue de Londres. Il y restera plus de vingt ans, pendant lesquels il sera administrateur, vice-Président et occasionnellement capitaine.

En 1922 était disputé un match entre les meilleurs amateurs de Grande-Bretagne et ceux des États-Unis, la Walker Cup. Alors, au bar du Verulam GC de St-Albans, au nord de Londres, Mr. Samuel Ryder rentrant de leçon avec son cher professeur Abe Mitchell lui dit :« Ce type, Walker, on le connaît pour rien d’autre ? Alors j’ai envie de faire pareil avec les professionnels.Mitchell fit la moue. Les pros émergeaient à peine de leur ghetto d’employés. Samuel Ryder, qui avait fait fortune en vendant des graines par correspondance, insista :Ça m’aiderait à faire connaître mon affaire outre-Atlantique.  L’Amérique, le Nouveau Monde, l’Eldorado.J’imagine ça », continua-t-il en crayonnant sur la nappe du club-house la forme d’un trophée, surmontée de la silhouette d’un golfeur où Abe Mitchell, son pro, reconnut son propre swing. Samuel Ryder était très malin en marketing.Du coup, Abe Mitchell convainquit ses collègues américains, qui devaient disputer l’Open britannique, d’arriver plus tôt et de tester ce match entre les Modernes et les Anciens.Ce fut fait en 1926 à Wentworth. Les Britanniques infligèrent une défaite cuisante aux Américains : 13 à 1. La coupe de Monsieur Ryder était née, mais elle ne fut pas officialisée pour deux raisons. D’abord, le trophée en or, 14-carats de chez Mappy & Webb à Londres, n’était pas encore prêt. Ensuite, des membres de l’équipe américaine n’étaient que résidents là-bas, pas citoyens.Le captaine US, Walter Hagen, fantasque, coloré, pilier du 19e trou, était vexé, mais l’affaire était bonne.Les joueurs s’étaient follement amusés. C’est alors que fut formé le concept définitif de cette extraordinaire épreuve. On se rencontrerait désormais tous les deux ans, une fois chez l’un, une fois chez l’autre.L’été suivant (1927), l’équipe britannique s’embarqua à bord de l’Aquitania. Six jours plus tard, le paquebot accostait dans le Massachusetts.Les frais avaient été assumés par une souscription des lecteurs du magazine Golf Illustrated. Cette fois, les Américains assommèrent les autres. La souscription cessa. D’orgueils blessés en revanches aigries, la Ryder Cup se couvrit de sa seule ombre, un relent nationaliste, inconnu du reste de la vie golfique.

SAUVÉE DEUX FOIS

« John, tu ouvres ton équipe aux joueurs du continent, sinon c’est mort »

La Ryder Cup n’a jamais changé de concept mais souvent de format : nombre de matches, de points, de joueurs, etc. D’où la prudence à observer quand on répertorie les records.

La première formule avec des foursomes et des simples, chaque match disputé sur 36 trous, dura pendant trente-quatre ans.

Puis on réduisit à 18 trous (1961), on introduisit les 4-balles et la durée de trois jours (1963), jusqu’à la formule actuelle, immuable depuis plus de vingt ans : 4 foursomes et 4 quatre-balles alternatifs les deux premiers jours, 12 simples le troisième jour. 28 points sont donc en jeu. La première équipe atteignant les 14,5 (car pas de play-off, on partage à 14-14) a gagné. En cas d’égalité, qui s’est produit à deux reprises (1969 et 1989), le tenant du titre conserve le trophée. Les quatre premières éditions furent partagées entre les états-Unis et la Grande-Bretagne (Angleterre, écosse et pays de Galles seulement, l’Irlande viendra plus tard, en 1973). Puis, comme toujours, la suprématie américaine balaya tout. Qu’on réalise bien : de 1935 à 1985, soit pendant un demi-siècle, les états-Unis remportèrent tous les matches, à une exception qui confirme la règle (1957). Souvent, avant les simples, les Britanniques avaient déjà arithmétiquement perdu. En somme, la Ryder Cup n’existait plus.Elle faillit d’ailleurs mourir deux fois. Après-guerre, sa reprise était prévue en 1947. Mais la Grande-Bretagne était exsangue. Le moindre frais de déplacement de son équipe fut refusé. Ce fut encore un marchand de graines, comme le fondateur Samuel Ryder, mais Américain cette fois, Robert Hudson, qui finança la venue de la formation britannique. Les joueurs débarquèrent à New York du Queen Mary. Un train spécial les attendait, pour les conduire en trois jours et demi jusqu’à Portland, dans l’Oregon. Ils perdirent comme toujours (11 à 1, houlà…) mais l’épreuve était sauve.Une seconde fois, à la fin des années soixante-dix, elle allait périr. L’authentique raclée que subissaient à chaque fois les Britanniques lui ôtait tout intérêt. Alors Jack Nicklaus, le capitaine américain, génie en tous domaines, prit à part dans un salon de Blackpool le patron de la PGA britannique, John Jacobs, esprit éclairé :
« John, tu ouvres ton équipe aux joueurs du continent, sinon c’est mort.
Mais Jack, ça fait dix ans que je me bats pour ça ! 
Dis que je suis d’accord. Tu verras. » On vit. En 1979, ravalant leur morgue, abandonnant l’ultime empire qui leur restait, les Britanniques intégrèrent les Continentaux dans l’équipe, qui devint enfin européenne. Les « métèques » admis avaient pour noms Ballesteros, Langer, puis Olazabal… Excusez du peu. Il fallut deux ou trois éditions pour que l’amalgame fonctionne, mais en 1985 l’Europe s’imposait à nouveau. Depuis lors, elle a gagné deux fois plus souvent que les états-Unis. Naguère, la Ryder Cup opposait le Nouveau Monde, les États-Unis, au Vieux Monde du golf, la Grande-Bretagne. En somme, l’univers connu. Or, elle n’intéressait personne. Depuis les années quatre-vingt, alors que la planète verte émerge avec tout l’hémisphère sud et toute la masse asiatique, la Ryder Cup n’oppose plus que la moitié de cet univers. C’est depuis lors qu’elle passionne la terre entière. Mais il est fantaisiste d’en faire une « coupe du monde du golf » puisque des millions de pratiquants en sont exclus.L’enthousiasme qu’elle déclenche provient d’une autre mécanique, celle de la rareté et de l’originalité, plaisir animal d’enfants retrouvés.  En effet, pendant cent trois semaines, les grands pros jouent en individuel, en medal play, pour des prix colossaux, sacs et habits constellés de logos de leurs sponsors personnels. Puis pendant trois jours, ils font exactement le contraire. Les voilà en équipe, disputant du match-play, pour une prime-pourboire, tous en uniforme et sans aucun sponsor individuel. C’est la Ryder Cup, la grande récréation.

Depuis l’origine : 26 victoires américaines et 9 victoires européennes

Depuis l’ouverture aux continentaux : 7 victoires américaines et 8 victoires européennes

Les séries : l’Europe a réussi trois séries victorieuses de suite 1985-1987-1989 2002-2004-2006 (NB : en 89, égalité avec les USA, l’Europe conserve son titre)
Rendez-vous : Samuel Ryder est mort à 78 ans. Il n’a assisté qu’aux quatre premières éditions de son épreuve, sans deviner qu’elle deviendrait ce colossal rendez-vous.

La Ryder Cup est un trophée de golf créé en 1927, légué par Samuel Ryder, qui récompense tous les deux ans le vainqueur du tournoi qui oppose par équipe depuis 1979 l’Europe et les États-Unis.

Un autre match non officiel s’est produit lors de la R & A décrété tours de qualification régionaux avant le championnat 1926 Open de golf, ce qui oblige les concurrents à l’étranger pour faire leur trek transatlantique plus tôt. . Avec le temps supplémentaire sur leurs mains, le contingent américain a décidé de former une équipe pour un match de non-officielle contre les professionnels britanniques à Wentworth Club de Cette fois, la défaite des Américains était pire – un 13 1/2-1 1/2 déroute.Les États-Unis l’équipe a battu leurs homologues de Grande-Bretagne dans ce premier match historique, 9 1/2 -2 1/2.La première équipe de la Coupe des États-Unis Ryder a été commandé par le capitaine Hagen, une charte membres de la PGA of America. Seuls les joueurs nés en Amérique ont été autorisés à se joindre à l’équipe, selon une décision Comité de sélection, le 5 Avril 1927, à Chicago.Rejoindre Hagen de l’équipe étaient Leo Diegel, Johnny Farrell, Johnny Or, le projet de loi Mehlhorn, Gene Sarazen, Joe Turnesa et Al Watrous. Mike Brady et Al Espinosa ont été nommés suppléants.L’équipe britannique a été initialement créé avec Mitchell en tant que capitaine, mais il est resté à la maison en raison de sa maladie. Ted Ray a repris les fonctions, et a été rejoint dans l’équipe par Aubrey Boomer, Archie Compston, George Duncan, George Gadd, Arthur Havers, Herbert Jolly, Fred Robson et CA (Charles) Whitcombe.La compétition est conjointement administrée par la PGA of America et la PGA European Tour et est disputée alternativement sur des parcours européen et américain.Cette compétition trouve son origine dans un match d’exhibition qui eut lieu en 1926 entre deux équipes professionnelles, une américaine et une britannique, sur le parcours du Wenworth Club au Royaume-Uni.La première véritable Ryder Cup se disputa en 1927 aux États-Unis.Les premières rencontres entre les deux équipes furent très serrées.Après la Seconde Guerre mondiale, l’équipe américaine dominait continuellement l’équipe britannique, il fut alors décidé d’intégrer à la Grande-Bretagne des joueurs irlandais (1973), puis des golfeurs de tout le continent européen (1979).Ce changement a été rendu possible par l’émergence d’une nouvelle génération de golfeurs espagnols, tels que Severiano Ballesteros. Depuis lors, des joueurs danois, français, allemands, italiens, suédois et belges sont venus défendre les couleurs de l’équipe européenne.Ces différentes améliorations ont réussi à rendre cette épreuve très équilibrée.Ainsi depuis 1979, les Européens ont remporté 10 fois le trophée (et l’ont conservé une fois) et les Américains l’ont remporté 7 fois.

La Ryder côté chiffres

Palmarès depuis 2008 avec liens vers les résultats et les vainqueurs

2014 1. International Europe Continentale 2. Etats Unis  Etats Unis
2012 1. International Europe Continentale 2. Etats Unis  Etats Unis
2010 1. International Europe Continentale 2. Etats Unis  Etats Unis
2008 1. Etats Unis Etats Unis 2. International  Europe Continentale

Liens concernant cette épreuve

  1. Statistiques concernant cette épreuve

En 2014 c’est la 8e victoire de l’Europe sur les dix dernières éditions.Mais les Etats-Unis mènent encore très largement depuis la création de l’épreuve en 1927, avec 25 succès contre 13 aux Européens et deux matches nuls.

Deux équipes de 12 joueurs s’affrontent en match play. 1er et 2ème jour, Foursomes le matin, Quatre Balles l’après-midi, 3ème et dernier jour, Simples.
Quatre balles : deux équipes de deux joueurs s’affrontent. Chaque joueur des deux équipes joue sa propre balle. L’équipe qui signe avec l’un de ses deux joueurs le plus bas score sur le trou, remporte le trou. S’il y a égalité entre les deux équipes, le trou est partagé.
Foursomes : deux équipes de deux joueurs s’affrontent. Les joueurs d’une même équipe jouent une seule balle, alternativement, du départ au trou. L’un jouera les drives des trous pairs, l’autre les impairs. L’équipe qui signe le plus bas score remporte le trou.
Simples : deux joueurs, un de chaque équipe, s’opposent.Chaque capitaine soumet aux organisateurs l’ordre de jeu de ses joueurs, de la combinaison des deux résulte la feuille de match. En cas de résultat final (14 à 14) c’est le dernier vainqueur en date qui conserve le Trophée.
 Victoire avec le plus grand écart : 2004 et 2006 – 19.5 à 9.5
Record de participations : Nick Faldo 11 – Christy O’Connor et Bernhard Langer 10
Record de match gagnés : Nick Faldo 46 – Bernhard Langer 42 – Neil Coles 40
Record de points gagnés : Nick Faldo 25 – Bernhard Langer 24 – Colin Montgomerie 23.5
Record de simples gagnés : Nick Faldo, Peter Oosterhuis et Colin Montgomerie 6
Record de points en double : Severiano Ballesteros et José Maria Olazabal 12 points en 15 matchs
Le plus jeune : Sergio Garcia en 1999 – 19 ans, 8 mois et 15 jours
Le plus âgé : Ted Ray en 1927 – 50 ans, 2 mois et 5 jours
La Ryder côté chiffres
 Victoire avec le plus grand écart : 1967 – 23.5 à 8.5
Record de participations : Lanny Wadkins, Raymond Floyd et Billy Casper 8
Record de match gagnés : Billy Casper 37 – Lanny Wadkins 34
Record de points gagnés : Billy Casper 23.5 – Arnold Palmer 23 – Lanny Wadkins 21.5Record de simples gagnés : Arnold Palmer, Billy Casper, Sam Snead et Lee Trevino 6Record de points en double : Arnold Palmer et Gardner Dickinson 5 points en 5 matchsLe plus jeune : Horton Smith en 1929 – 21 ans et 4 jours
Le plus âgé : Raymond Floyd en 1993 – 51 ans et 20 jours

Team USA mène la série de tous les temps 25-12-2

ANNÉE SITE USA EUR / GB / GBI W
2012 Medinah Country Club
de Medinah, IL
13 ½ 14 ½
2010 Celtic Manor Resort
de la ville de Newport, au Pays de Galles
13 ½ 14 ½
2008 Valhalla Golf Club
de Louisville, Kentucky
16 ½ 11 ½ Flag Icon
2006 Le K Club, Straffan
Co. Kildare, en Irlande
9 ½ 18 ½
2004 Oakland Hills CC
Bloomfield Township, MI
9 ½ 18 ½
2002 Le Beffroi
Sutton Coldfield, Angleterre
12 ½ 15 ½
1999 Le Country Club
de Brookline, MA
14 ½ 13 ½ Flag Icon
1997 Valderrama GC
Sotogrande en Espagne
13 ½ 14 ½
1995 Oak Hill CC
Rochester, NY
13 ½ 14 ½
1993 Le Beffroi
Sutton Coldfield, Angleterre
15 13 Flag Icon
1991 L’Ocean Course
de Kiawah Island, Caroline du Sud
14 ½ 13 ½ Flag Icon
1989 Le Beffroi
Sutton Coldfield, Angleterre
14 14 Flag Icon
1987 Muirfield Village GC
Dublin, Ohio
13 15
1985 Le Beffroi
Sutton Coldfield, Angleterre
11 ½ 16 ½
1983 PGA National GC
Palm Beach Gardens, en Floride.
14 ½ 13 ½ Flag Icon
1981 Walton Santé GC
Surrey, Angleterre
18 ½ 9 ½ Flag Icon
1979 Les Greenbrier
Blanc Sulfer ressorts, W. Va.
17 11 Flag Icon
1977 Royal Lytham & St. Annes
Saint- Annes, Angleterre
12 ½ 7 ½ Flag Icon
1975 Laurel Valley GC
Ligonier, Pa.
21 11 Flag Icon
1973 Muirfield
Édimbourg, en Écosse
19 13 Flag Icon
1971 Old Warson CC
Saint- Louis, dans le Missouri
18 ½ 13 ½ Flag Icon
1969 Royal Birkdale GC
Southport, Angleterre
16 16 Flag IconFlag Icon
1967 Champions GC
Houston, Texas
23 ½ 8 ½ Flag Icon
1965 Royal Birkdale GC
Southport, Angleterre
19 ½ 12 ½ Flag Icon
1963 East Lake CC
Atlanta, en Géorgie.
23 9 Flag Icon
1961 Royal Lytham & St. Annes
St, Annes, Angleterre
14 ½ 9 ½ Flag Icon
1959 Eldorado CC
Palm Desert, en Californie.
8 ½ 3 ½ Flag Icon
1957 Lindrick GC
Yorkshire, Angleterre
4 ½ 7 ½ Flag Icon
1955 Thunderbird CC
Palm Springs, en Californie.
8 4 Flag Icon
1953 Wentworth GC
Wentworth, en Angleterre
6 ½ 5 ½ Flag Icon
1951 Pinehurst CC
Pinehurst, Caroline du Nord
9 ½ 2 ½ Flag Icon
1949 Ganton GC
Scarborough, Angleterre
7 5 Flag Icon
1947 Portland Golf Club
Portland, Ore.
11 1 Flag Icon
Aucun Matches joués
en raison de la Seconde Guerre mondiale
1937 Southport & Ainsdale GC
Southport, Angleterre
8 4 Flag Icon
1935 Ridgewood CC
Ridgewood, NJ
9 3 Flag Icon
1933 Southport & Ainsdale GC
Southport, Angleterre
5 ½ 6 ½ Flag Icon
1931 Scioto CC
Columbus, Ohio
9 3 Flag Icon
1929 Moortown GC
Leeds, Angleterre
5 7 Flag Icon
1927 Worcester CC
Worcester, Mass.
9 ½ 2 ½ Flag Icon
Dernières Team Europe capitaines
CAPITAINE Année (s) WON LOST LIEE
Seve Ballesteros 1997 1 0 0
Eric Brown 1969-1971 0 1 1
Sir Henry Cotton 1947, 53 0 2 0
George Duncan 1929 1 0 0
John Fallon 1963 0 1 0
Sir Nick Faldo 2008 0 1 0
Bernard Gallacher 1991-93-95 1 2 0
Brian Huggett 1977 0 1 0
Bernard Hunt 1973-1975 0 2 0
Tony Jacklin 1983-85-87-89 2 1 1
John Jacobs 1979-1981 0 2 0
Mark James 1999 0 1 0
Arthur Lacey 1951 0 1 0
Bernhard Langer 2004 1 0 0
Colin Montgomerie 2010 1 0 0
Jose Maria Olazabal 2012 1 0 0
Ted Ray 1927 0 1 0
Dai Rees 1955-57-59-61, 67 1 4 0
JH Taylor 1933 1 0 0
Sam Torrance 2002 1 0 0
Harry Weetman 1965 0 1 0
Charles Whitcombe 1931, 35-37, 49 0 4 0
Ian Woosnam 2006 1 0 0