L’Histoire d’une passion !
Et voilà pourquoi au golf on parle anglais par John Rattray !
Le club devient un bâton, le green le vert, le fairway l’allée, le putter le bâton droit…et le cocheur d’allée n’est autre que le pitching wedge.
C’est aussi l’origine britannique du golf qui veut que dans les compétitions internationales les distances sont notées en yards et parfois en mètres dans les pays ayant adopté le système métrique. Sur la plupart des parcours du continent européen les distances sont en mètres.
Mais les poteaux des 135 mètres sont à cette distance car 135 mètres = 150 yards : un compte rond !
Sauf les Québecois qui utilisent leurs traductions. Surnommé « Le projet Rattray « ,
Règles Leith Golf Society tente de réunir l’argent pour ériger une statue de John Rattray, l’ancien capitaine de la Compagnie des golfeurs Gentleman, sur le vieux Leith Links bien sûr. Un chirurgien qualifié et golfeur habile, Rattray a remporté le premier concours organisé par la Société des golfeurs Gentleman, maintenant connu sous le nom de l’honorable Compagnie des golfeurs d’Edimbourg, sur Leith Links.
Read more: http://www.bunkered.co.uk/golf-news/leith-links-statue-funds-hit-35k#ixzz4OqxG3Rz2
Bibliographie: * Un excellent article sur l’histoire du golf dans Wikipedia
Les chinois auraient-ils inventé le golf
Ou et quand le golf est né ? personne ne le sait exactement.
Le Golf de la Chine antique : Chaque pays prétend avoir inventé le golf. Les hollandais prétendent que le golf descend d’un sport dénommé colf, (XIIe siècle). Les français voient dans le jeu de palle-mail l’ancêtre du golf. Quant aux écossais, ils sont certains que le golf est né chez eux.
Une récente découverte pourrait cependant relancer les débats. En effet, un chercheur chinois prétend que la Chine a inventé le golf il y aurait plus de 1000 ans, un sport dénommé « Chuiwan », dont la signification est frapper la balle. Ce jeu se jouait avec une dizaine de clubs différents, dont un « cuanbang » (équivalent d’un driver) et un shaobang (un bois 3) incrusté de Jade, richesse principale de la Chine ancienne. Les chercheurs chinois supposent que le golf se serait répandu depuis la Chine, par le biais de voyageurs mongols qui l’auraient exporté jusque dans nos contrées.
A l’origine, ce jeu était appelé Bu Da (marcher et frapper), un jeu où le joueur marquait des points en frappant la balle pour qu’elle atteigne un trou dans le sol. Le jeu s’était développé à partir du Cuju, l’ancien jeu chinois ancêtre du football.
Sous la Dynastie Yuan (1279-1368), Wan Jing (Classique de Chui Wan) fut publié.
Le livre parle de l’Empereur Huizong, de la Dynastie Song, de l’Empereur Zhangzhong, de la Dynastie Jin, tous deux joueurs enthousiastes de Chui Wan. Un tableau, Ming Xuangzong Xingle Tu (l’Empereur Xuangzong des Ming à la fête) montre l’empereur, vêtu simplement, frappant la balle dans un champ. Le tableau montre aussi le terrain, la coupe, et les oriflammes colorés.
Les clubs, balles, terrains et règles du Chui wan étaient quasi identique à celles du golf moderne. En Europe, on vit le jeu de golf pour la première fois dans des tableaux aux 14° et 15° siècles, plusieurs centaines d’années après l’apparition de ce jeu chinois.
Source : http://www.chine-informations.com/guide/chui-wan-jeu-de-golf-chinois_2912.html
Les origines du golf sont certainement multiples. Selon plusieurs auteurs elles se perdent dans la nuit des temps…
Par contre nous savons à coup sûr que les francs-maçons écossais y ont laissé leur trace, comme ils l’ont laissée dans le tir à l’arc.
Le golf prend son essor dans les îles britanniques au XVIII° siècle, la franc-maçonnerie moderne aussi.
Pour cette dernière l’acte fondateur est l’adoption des Constitutions d’Anderson en 1723. Elles ont été rédigées par deux hommes d’église, James Anderson pasteur de l’église presbytérienne écossaise et Théophile Desaguliers, pasteur anglican, ami de Newton, né à La Rochelle.
En tant qu’activité sportive d’adresse, ludique, conviviale et festive, le golf va attirer les francs-maçons britanniques, essentiellement issus de la noblesse et de la haute bourgeoisie, dans la mesure où ils peuvent s’y adonner entre eux.
The question is always asked – where did golf originate? – but the answer may never be known. During the Middle Ages many ball and stick games were played. Some involved hitting a stationary ball with a stick (golf); some were stick to stick games (hockey, tennis) and others involved hitting a moving ball with a stick (cricket, baseball). The aim of golf was to put the ball into a hole in the ground. In contrast, other British and Continental ball and stick games used above the ground targets. Pall Mall or Jeu de Mail, was played on a well-defined court where the object was to hit the ball through a hoop. Jeu de Mail a la Chicane was played across country, with trees or doors as the targets. Chole or Soule, which was a team game, was also played across country. Dutch Kolf was played across country, in town streets and on ice, aiming at targets above the ground. Although some games had common elements and influenced one another, we may learn more by asking a different question – where did these ball and stick games take root and develop? There can be no doubt that it was in Scotland that the game of golf, as we now know it, evolved and it is to Scotland that golf owes its cultural continuity. In 2016 golf will return to the Olympic Games. It is perhaps not widely known that it featured in the 1900 and 1904 Games. “It was very important to bring golf to light”, claimed the official report, “this is such an interesting and healthy game, aimed at all social classes, and men and women”.
Le Old Course de St. Andrews est une terre bénie pour tous ceux qui aiment le jeu de golf parce que c’est le berceau du golf. Pendant des siècles, le Old Course a résisté à l’épreuve du temps et a servi de référence à tous les autres terrains de golf de l’époque moderne. C’est un symbole de l’histoire du jeu et une boussole pour l’avenir des parcours . Le Old Course a été la palette des maîtres, tels que Bobby Jones, Sam Snead, Peter Thomson, Jack Nicklaus, Seve Ballesteros, Nick Faldo et Tiger Woods . C’est aussi un lieu où les hommes et les femmes font un pèlerinage pour dire merci à ceux qui ont foulé le sol sacré.
Publications sur colf / kolf :
L’Autre Golf Book | Max Behr | 1915 Août (Golf Illustrated et Amérique Extérieur) |
Sources & Références : Musées Ancient Londres -St Andrews
De 1888 à 1900, il s’en passe des choses dans le monde du golf ! Pendant plus de deux siècles la pratique du golf s’est limitée à l’Ecosse. En 1870, il n’y a que 34 clubs de golf dans le Royaume-Uni, on en recense 387 écossais en 1890. Sur le territoire américain, ce sont quelques jeunes françs-maçons émigrés d’écosse qui tentent de lancer la pratique du jeu à Charleston et à Sannah.
En 1764 : les 22 trous constituant le Old Course sont réduits à 18 trous pour devenir la norme pour les terrains de golf dans le monde entier. A l’initiative d’un écossais, John Reid, le Saint Andrews Golf Club voit le jour en 1888.
L’histoire des débuts du golf : Extrait de golf dans le nord de l’État
– Depuis 1895 , Thomas Finley, 1999 Olde Sport Publishing, Greenville, Chole, Kolven, Kolf, Golfe, Goff, Golve sont quelques-uns des noms par lesquels ce jeu se joue avec un bâton et une petite boule ont été appelés.
Au XIXe siècle, il était devenu le mot de quatre lettres, celle que nous avons appris à connaître et à aimer le golf. Dès les premiers temps, le golf a été un jeu sociable. Pour les sociétés de golf du 18ème siècle, la collecte pour le dîner après le jeu était très bien partie de la journée et les membres sont souvent nécessaires pour payer leur nourriture et le vin si oui ou non ils ont assisté. Avant qu’ils aient eu le luxe de leurs propres pavillons, les golfeurs rencontré dans des auberges et des tavernes locales, en tenant une pièce, qui leur a également permis de discuter des affaires du comité. Dans les années 1830, les golfeurs ont commencé à acquérir leurs propres pavillons. Le clubhouse du Royal de Perth a été acheté en 1836, Royal Blackheath acheté le leur en 1843 et en 1854 Le Pavillon Royal and Ancient été construit. Le Clubhouse est plus qu’un endroit pour stocker les clubs et obtenir changé, elle est devenue un centre social. Dans les 19 ème siècle était billard passe-temps d’un gentilhomme populaire, à tel point que, en 1873. Le Club Royal and Ancient a été étendu pour permettre la création d’une deuxième salle de billard. Emblèmes de membres du club ont toujours été importants. Le premier emblème reconnaissable était l’uniforme. Au 18 ème siècle, un uniforme de style militaire a été porté. Au fil des siècles, les clubs ont adopté leur propre code vestimentaire et avec elle, ses propres traditions. Aujourd’hui, la cravate du club est le symbole le plus visible de l’adhésion.
LES GRANDES DATES DE L’HISTOIRE DU GOLF :
1297 – 26 décembre : date du match de « colf » le plus ancien répertorié par les archives de la ville néerlandaise de Loenen aan de Vecht, près d’Utrecht. 1350 (environ) – La cathédrale de Gloucester est achevée. Le détail de l’un de ses vitraux, « La fenêtre de Crécy », représente un joueur de chole, un des ancêtres du jeu de golf. 1457 – Un acte du parlement écossais interdit la pratique du « gowf » qui nuit à l’entraînement des archers du roi James II, à l’époque en guerre contre les Anglais. 1567 – Mary Stuart (1542-1587) est très vivement critiquée pour avoir joué au golf quelques jours seulement après le meurtre de son époux Lord Darnley. 1744 – Création par le maître maçonnique William Saint Clair de Roslin du premier club : The Gentlemen Golfers of Leith (qui deviendront The Honourable Company of Edinburgh Golfers), qui créent les treize premières règles de golf. 1754 – Constitution de la Society of St Andrews Golf. 1764 – Le golf de St Andrews réduit de 22 à 18 le nombre de ses trous. 1766 – Le premier club anglais, Blackheath, ouvre ses portes. 1829 – Ouverture, en Inde, du Royal Calcutta, premier parcours situé hors de Grande-Bretagne. 1848 – Apparition de la balle en gutta-percha. 1856 – Fondation, à Pau (France), du premier parcours d’Europe continentale. 1858 – Le Royal and Ancient de St Andrews fige à 18 trous la norme des parcours. 1860 – A Prestwick (Ecosse), le 17 octobre, huit joueurs disputent la première édition de l’Open Championship, sur 36 trous. Le tournoi est remporté par Willie Park. Avec son score de 174, l’Ecossais devance de deux coups son compatriote « Old » Tom Morris. 1867 – Création du premier club féminin, le Ladies Putting Club de St Andrews. 1870 – Fondation du premier club australien, le Royal Adelaide. 1872 – Quatrième victoire dans l’Open britannique de « Young » Tom Morris. On remet pour la première fois au vainqueur du British l’aiguière d’argent, ou « Silver Claret Jug ». 1873 – Le Royal Montréal devient le premier parcours du continent américain. 1875 – Décès de « Young » Tom Morris. 1885 – Première édition du British Amateur, remportée par Allan MacFie. Création du premier golf du continent africain, le Royal Cape, en Afrique du Sud. 1888 – Inauguration du premier parcours des Etats-Unis, le New York St Andrews Yonkers. On dénombre 150 golfs à travers le monde. 1891 – Le diamètre du trou est fixé à 108 millimètres. 1892 – A Muirfield, on dispute pour la première fois l’Open Championship sur quatre tours. 1894 – Fondation de l’United States Golf Association, dont Theodore Havemeyer devient le premier président. Première édition du British Ladies. Premier Open Championship disputé en Angleterre sur le parcours de Sandwich (victoire de John Henry Taylor). 1895 – Les premières éditions de l’US Open et de l’US Amateur se déroulent à Newport (Rhode Island). Elles sont remportées par Horace Rawlins et Charles Blair MacDonald. Le premier US Women’s Amateur est lui gagné par Miss Brown. 1898 – Un duo américain – Coburn Haskell et Bertram Work – conçoit la première balle deux-pièces constituée d’un noyau de caoutchouc et d’un revêtement en balata. 1900 – Dans le cadre d’une longue tournée à travers les Etats-Unis, le champion anglais Harry Vardon s’adjuge l’Open américain. Sur les fairways du golf de Compiègne, dans le nord de la France, la première épreuve olympique de golf se tient début octobre. 1902 – Naissance le 17 mars à Atlanta de Robert Tyre Jones. 1903 – Fondation du premier parcours japonais, près de Kôbe. Walter J. Travis devient le premier joueur non-britannique à s’imposer dans le British Amateur. 1905 – Instauration du premier système de handicap approuvé par l’USGA. 1906 – Première édition d’un Open en Europe continentale, au Golf de Paris (La Boulie). 1907 – Le Français Arnaud Massy devient le premier joueur non-britannique à s’imposer à l’Open Championship.
Le dernier grand essor du golf par les Architectes :
Des trois époques phare de la construction de parcours de golf – la naissance des Links, puis l’Âge d’Or du début du 20e siècle étant les deux premières – celle qui eut lieu dans les dernières années du même siècle et les premières du 21e fut sans conteste la plus prolifique. Mais en ce qui concerne la qualité, il est toujours impossible de trancher.
De l’autre côté du globe, la victoire du Japon dans la Canada Cup en 1957 suscita une passion sans précédent pour le jeu dans un pays qui renouait tout juste avec la prospérité économique après les ravages causés par la guerre : à cette époque, aucune nation ne s’est enrichie plus vite que le Japon, dont le monde entier s’arrachait les produits.
De tous les architectes d’avant-guerre, le seul qui continua à exercer fut Robert Trent Jones. Alors que par le passé on sculptait les parcours sur les sites où ils se trouvaient, le « Vieux Trent » montra au monde comment les manufacturer. Ainsi, après la guerre, le golf devint un outil commercial pour la promotion d’aménagements immobiliers. De nouveaux acteurs firent leur apparition, d’anciens champions devenus architectes : Jack Nicklaus, Arnold Palmer, et dans une moindre mesure Gary Player.
Des trois, Nicklaus devint le plus important, apposant aujourd’hui encore sa signature sur des parcours aux quatre coins du monde. Palmer et son associé Ed Seay créèrent des golfs sur tous les continents. Un parcours signé Nicklaus ressemblait fortement à l’homme et à son jeu : chaque coup devait être joué en prêtant un maximum d’attention aux détails, au risque de s’exposer à de sérieux problèmes. À ses débuts, ses parcours semblaient même taillés pour son propre jeu, avec de petites cibles qu’on atteignait de préférence avec de longs fers ou des bois. Le temps passant, sa philosophie de l’architecture devint moins restrictive. Mais de façon quasi universelle, Nicklaus a laissé derrière lui des tracés longs et difficiles : pas question de dessiner un gentil dix-huit trous susceptible d’être un jour humilié par un futur champion ! Cela dit, il y a toujours de nombreuses aires de départ afin d’accommoder tous les golfeurs, les dangers étant davantage latéraux que frontaux. Du côté des authentiques architectes, une poignée d’individus rejoignirent les Jones. Quelques-uns émergèrent même de ce cabinet, en particulier Kyle Phillips, fameux pour Kingsbarns, Dundonald, et Cabell Robinson très actif en Europe du Sud, les deux parvenant à se forger une réputation d’architectes à part entière. Aux États-Unis cependant, les meilleurs furent Pete Dye et Tom Fazio. Crooked Stick (1964) dans l’Indiana fut son premier tracé notable, et lui permit de décrocher par la suite de nombreux contrats. Ce fut aussi le premier de ses parcours à accueillir un Majeur, le PGA Championship en 1991. Plus que quiconque, Dye savait répondre aux attentes lorsqu’on lui demandait un parcours vraiment difficile, le plus célèbre de tous étant Sawgrass en Floride : à la demande de Deane Beman, alors directeur du PGA Tour, il fit de ce marécage infesté d’alligators un tracé d’exception. Sawgrass accueille désormais le prestigieux Players Championship, considéré par de nombreux Américains comme le cinquième Majeur. PGA West en Arizona (1986) et l’Ocean Course de Kiawah Island (1991) lui valurent définitivement la réputation qui conduisit certains à le surnommer Pete « Dye-abolical ».
Les années 1980 et 1990 furent une période extraordinaire en termes de créativité. Whistling Straits, commandité par Herb Kohler au fin fond du rude Wisconsin, fut sans doute la dernière œuvre de cette époque. Là, on lui demanda de créer un links sur une paire d’anciennes pistes d’aviation de l’U.S. Air Force, au sommet d’une falaise surplombant le Lac Michigan. La légende dit qu’il fit venir trois cents vieux wagons, les disposa sur le tarmac, les recouvrit de sable, et sculpta le long du rivage un stupéfiant « faux links », où l’on trouve certainement les meilleurs par 3 du monde. Fazio, à l’image des Jones, vient d’une dynastie d’architectes, fondée par son oncle George. Mais c’est bien Tom qui restera comme le plus célèbre, et laissera en héritage une collection de parcours magnifiquement ouvragés, tous très amusants à jouer. Au cours de cette période, il fut le consultant architectural d’Augusta et de Pine Valley. Aucune rétrospective de la fin du 20e siècle ne serait complète sans la mention de Ben Crenshaw et Bill Coore. On ne saurait oublier de citer également Tom Doak, un architecte qui se fit d’abord connaître par un guide critique auto-publié, drôle et parfois acerbe, des meilleurs parcours du monde. Aux États-Unis, il a su tirer le meilleur parti du remarquable site de Bandon Dunes, sur la côte de l’Oregon ; et à l’étranger sa stupéfiante réalisation de Cape Kidnappers en Nouvelle-Zélande en fait probablement le meilleur parcours du pays. L’histoire de Mission Hills est plus remarquable pour les prouesses d’ingénierie que d’architecture. Cela dit, les noms auxquels le Dr Chu a fait appel pour créer ses douze premiers tracés, situés à une grosse heure à l’ouest de Hong Kong, sont parmi ce qui se fait de mieux en la matière. Lorsqu’on lui demanda si tant de parcours ne seraient pas de trop par rapport à la demande locale, il répliqua que 180 millions de personnes vivaient à deux heures de route et moins ! Nicklaus, Norman, Faldo, José Maria Olazábal et Annika Sörenstam firent partie des grandes signatures sollicitées, même si l’essentiel du travail de terrain fut réalisé par le cabinet Schmidt-Curley basé à Scottsdale en Arizona. Dix ans plus tard le Dr Chu lança un projet similaire sur l’île d’Hainan, à 360 kilomètres au large dans la mer de Chine méridionale. Une autre caractéristique de ce troisième, et peut-être dernier grand essor du golf, fut la rénovation, restauration ou réaménagement de certains grands parcours anciens. Cette pratique s’est réellement développée à l’époque de Robert Trent Jones, dans les années 1950 et 1960 : il suffit de s’intéresser à l’évolution d’Augusta National pour comprendre que le tracé a fait l’objet d’améliorations constantes depuis sa création. Immédiatement après la Seconde Guerre mondiale, les progrès technologiques du matériel, en particulier de la balle qui volait toujours plus loin, ont rendu de nombreux parcours obsolètes. Jones, toujours lui, apporta les ajustements nécessaires, non seulement en rallongeant les trous et en re positionnant les bunkers, mais également en laissant son empreinte caractéristique sur bon nombre d’entre eux : on voyait toujours que « Jones était passé par là ». Donald Ross aux États-Unis ou Harry Colt en Grande-Bretagne, pour ne citer qu’eux, devinrent célèbres et leur œuvre vénérée. Au lieu d’adapter sans scrupules ces anciens parcours aux exigences du jeu moderne, la réintroduction de caractéristiques anciennes, la redécouverte de croquis originaux et la restauration du style d’antan de ces antiques joyaux devint un art à part entière. East Lake à Atlanta est le lieu où Bobby Jones grandit et tapa ses premiers coups. A peu près à la même époque, un chef-d’œuvre oublié d’Albert W. Tillinghast situé dans les faubourgs est de New York fut également ressuscité : Bethpage Black. Évidemment, étant donnée la quantité de nouveaux parcours créés ces quarante dernières années, seule une poignée de chefs-d’œuvre se distingue au milieu d’une masse de tracés sans intérêt. Lesquels pourront prétendre égaler les géants de l’Âge d’Or que sont Augusta National, Pinehurst No 2, Seminole, Cypress Point, Pebble Beach et Pine Valley ? En dehors des États-Unis, les links des îles Britanniques, les magnifiques parcours inland du sud-ouest de Londres – Sunningdale, Wentworth et Swinley – ou encore la constellation de joyaux de la Sandbelt de Melbourne en Australie seront-ils un jour égalés ? Même si la frénésie de construction des dernières décennies s’est calmée, il est peut-être encore trop tôt pour le dire. Mais il sera intéressant d’observer comment les parcours du monde entier, anciens comme nouveaux, évoluent au cours des prochaines décades.
WORLD GOLF HALL OF FAME – MESSIEURS
Sauf spécification contraire, ces personnes ont été élues essentiellement sur la base de leurs succès sur les parcours. Les exceptions correspondent généralement avec des reconnaissances pour l’apport au golf, mais pas uniquement.
Par exemple, Charlie Sifford fut un joueur de renom, mais fut intronisé pour son apport.
– (1974) Walter Hagen
– (1974) Ben Hogan
– (1974) Bobby Jones
– (1974) Byron Nelson
– (1974) Jack Nicklaus
– (1974) Francis Ouimet
– (1974) Arnold Palmer
– (1974) Gary Player
– (1974) Gene Sarazen
– (1974) Sam Snead
– (1974) Harry Vardon
– (1975) Willie Anderson
– (1975) Fred Corcoran – promoteur et administrateur
– (1975) Joseph Dey – directeur exécutif de la USGA et premier commissaire du of the PGA Tour
– (1975) Chick Evans
– (1975) Tom Morris, Jr.
– (1975) John Henry Taylor
– (1976) Tommy Armour
– (1976) James Braid
– (1976) Old Tom Morris
– (1976) Jerome Travers
– (1977) Bobby Locke
– (1977) John Ball
– (1977) Herb Graffis – écrivain du golf et fondateur de la U.S. National Golf Foundation
– (1977) Donald Ross – architecte de parcours de golf
– (1978) Billy Casper
– (1978) Harold Hilton
– (1978) Bing Crosby – celebrité amateur de golf qui fonda sa propre compétion du PGA Tour event
– (1978) Clifford Roberts – co-fondateur du Augusta National Golf Club et du Masters
– (1979) Walter Travis
– (1980) Sir Henry Cotton
– (1980) Lawson Little
– (1981) Ralph Guldahl
– (1981) Lee Trevino
– (1982) Julius Boros
– (1983) Jimmy Demaret
– (1983) Bob Hope – celebrité amateur de golf qui fonda son propre tournoi du Tour
– (1986) Cary Middlecoff
– (1987) Robert Trent Jones, Sr. – architecte de parcours de golf
– (1988) Bob Harlow – promoteur qui joué un rôle clé au début du développement du PGA Tour
– (1988) Peter Thomson
– (1988) Tom Watson
– (1989) Jim Barnes
– (1989) Roberto De Vicenzo
– (1989) Raymond Floyd
– (1990) William C. Campbell – président à deux reprises de l’USGA
– (1990) Gene Littler
– (1990) Paul Runyan
– (1990) Horton Smith
– (1992) Harry Cooper
– (1992) Hale Irwin
– (1992) Chi Chi Rodriguez
– (1992) Richard Tufts – exploitaPinehurst fut President de l’USGA
– (1996) Johnny Miller
– (1997) Severiano Ballesteros
– (1997) Nick Faldo
– (1998) Lloyd Mangrum
– (2000) Jack Burke, Jr.
– (2000) Deane Beman – Commissaire du PGA Tour 1974-1994
– (2000) Sir Michael Bonallack – Administrateur du golf britannique
– (2000) Neil Coles premier président du PGA European Tour.
– (2000) John Jacobs – premeier directeur de l’European Tour
– (2001) Greg Norman
– (2001) Payne Stewart
– (2001) Bernhard Langer
– (2001) Allan Robertson
– (2001) Karsten Solheim – fabricant de golf et fondateur de la Solheim Cup
– (2002) Ben Crenshaw
– (2002) Tony Jacklin
– (2002) Tommy Bolt
– (2002) Harvey Penick – instructeur de golf
– (2003) Nick Price
– (2003) Leo Diegel
– (2004) Charlie Sifford
– (2004) Isao Aoki
– (2004) Tom Kite
– (2005) Bernard Darwin – écrivain du golf
– (2005) Alister MacKenzie – Architecte de parcours de golf
– (2005) Willie Park, Sr.
– (2006) Vijay Singh
– (2006) Larry Nelson
– (2006) Henry Picard
– (2006) Mark McCormack – Agent de sports
– (2007) Joe Carr
– (2007) Hubert Green
– (2007) Charles Blair Macdonald
– (2007) Kel Nagle
– (2007) Curtis Strange
– (2008) Pete Dye – architecte de parcours de golf
– (2008) Denny Shute
– (2008) Herbert Warren Wind – écrivain du golf
– (2008) Craig Wood
WORLD GOLF HALL OF FAME – DAMES
Les cinq première dames sur cette liste y furent incorporées au départ du Hall of Fame of Women’s Golf, fondé en 1951, au travers du LPGA Tour Hall of Fame, qui fut inauguré en 1967. La liste montre les années où elles furent initialement intronisées dans le Hall of Fame of Women’s Golf. Sauf indication contraire, les dames qui figurent sur la liste ont été intronisées essentiellement pour leurs résultats sur les parcours.
– (1951) Betty Jameson
– (1951) Patty Berg
– (1951) Louise Suggs
– (1951) Mildred Didrickson Zaharias
– (1960) Betsy Rawls
– (1964) Mickey Wright
– (1975) Glenna Collett-Vare
– (1975) Joyce Wethered
– (1975) Kathy Whitworth
– (1977) Sandra Haynie
– (1977) Carol Mann
– (1978) Dorothy Campbell Hurd Howe
– (1982) JoAnne Carner
– (1987) Nancy Lopez
– (1991) Pat Bradley
– (1993) Patty Sheehan
– (1994) Dinah Shore – celebrité intéressée dans la LPGA; fonda le Kraft Nabisco Championship qui fini par devenir un majeur de la LPGA
– (1995) Betsy King
– (1999) Amy Alcott
– (2000) Beth Daniel
– (2000) Juli Inkster
– (2000) Judy Rankin
– (2001) Donna Caponi
– (2001) Judy Bell – administrateur; première dame President de l’USGA
– (2002) Marlene Bauer Hagge
– (2003) Hisako « Chako » Higuchi
– (2003) Annika Sörenstam
– (2004) Marlene Stewart Streit
– (2005) Ayako Okamoto
– (2005) Karrie Webb
– (2006) Marilynn Smith
– (2007) Se Ri Pak
– (2008) Carol Semple Thompson
Source : http://www.rolextop1000.com/fr/archives/newsletters/15-archives/148-newsletters.html
Manuel du golf – le matériel, la technique, la pratique , par Vivien Saunders 1990, Editions Solars, Paris. ISBN 2-263-01528-0
Le golf, son histoire de 1304 à nos jours. par André-Jean Lafaurie, Jacques Grancher, éditeur, 1988.
Golf @ Gogo – 2001 : http://perso.infonie.fr/radigoneric/histoire.htm Golfika : http://www.golfika.com/ (histoire et collection). Le golfeur : http://golfeur.qc.ca/histoire
http://www.britishgolfmuseum.co.uk/collections/origins-of-golf http://www.apgf.fr/LES-CHAMPIONS-OLYMPIQUES-DE-GOLF.html