Le Putting de Champion – The Golden Angle – Laurent Jockschies

 –  Geoff Mangum. Certainement l’un des plus grands théoriciens du putting, dont les recherches ont contribué au développement des contenus d’entrainement de tous les coachs actuels, souvent sans qu’ils le sachent. Le plus grand nom de l’histoire du putting selon le légendaire Bob Toski.
Geoff Mangum a compilé ses recherches et découvertes pour créer PuttingZone, m’autorisant à continuer l’aventure en créant  la première communauté d’instructeurs de putting en France.

L’histoire du golf montre des systèmes très différents au putting. Certains joueurs utilisent les grands muscles du tronc, des épaules, d’autres jouent les bras, sont davantage côté gauche ou côté droit, certains laissent jouer le putter, d’autres le bloque, etc.

« Le tempo et le rythme d’un pendule physique ne changent pas parce que vous modifiez la taille du swing. Ce qui change avec la taille du swing, c’est la vitesse d’impact au bas du swing, où la vitesse maximale est exprimée à travers le bas du tic-toc.  » 

Geoff Mangum, théoricien du putting, rendre conscient le fonctionnement d’un coup au putting que ce soit par rapport au dosage,à la visée,à la lecture d’une pente,en comprenant ce qui se passe en nous pour réussir.

RENDRE CONSCIENT CE QUI EST SUBCONSCIENT.

« Ce ne sont pas vos yeux qui dirigent le putter mais vos muscles. Détourner le regard pour envoyer la balle là où le putter est orienté est un vrai test au putting »

Laurent Jockschies vous fera jouer comme un pro avec la méthode de Putting Zone de Geoff Mangum.

UNE VOCATION DE PEDALOGUE, vite reconnue

Laurent Jockshies a failli devenir enseignant d’équitation.

C’est à sa portée : à 18 ans il détient un 3° Degré Fédéral, le plus haut niveau de maîtrise de l’art équestre.

Mais il est aussi golfeur et index 2 à 16 ans. Il passe son temps sur le practice à prodiguer des conseils et c’est finalement le golf qui l’emporte.

Laurent s’inscrit à l’Ecole Fédérale de Golf en 1988 pour y passer son Brevet d’Etat.

Formation des Enseignants avec l’approche PuttingZone : vous voulez mieux comprendre la performance au putting ?

Découvrez mon parcours et mon expertise en visionnant ou re-visionnant ce « live-confinement », interrogé par Michel Teichet.

-historique du putting -l’évolution actuelle du putting -la construction des habiletés -les bases de la régularité -le putting de haut niveau -questions et réponses du référent  Laurent Jockshies    ICI  

ici le putting décortiqué dans l’invisible !..

 

Une simple cuillère en bois avec un manche plat est un des meilleurs outils pédagogiques pour le grip au putting.

La mécanique du regard l’emporte sur l’oeil directeur ou moteur.

C’est à dire qu’en plaçant le regard correctement (ce que ne savent pas faire la plupart des joueurs) il n’y a pas de distorsion visuelle, les 2 yeux pivotent sur la même ligne, donc peu importe qu’on soit oeil directeur gauche ou droit.

Cette notion d’oeil directeur n’est pas figée, par exemple en pivotant la tête sur la gauche, pour quelqu’un qui serait oeil directeur droit, si l’oeil gauche atteint et capte la cible en premier, l’œil gauche PEUT devenir l’œil directeur pour cette tâche.

Le placement du regard est plus important permettant aux 2 yeux de pivoter « en ligne »

« PUTTEZ COMME UN PRO»…

les 4 conseils « by Jack Nicklaus« 

Quatre conseils souvent négligés ou oubliés avec les explications de PuttingZone

⛳️  –Conseil 1 : l’oeil gauche sur la balle et le droit derrière relève en fait davantage de l’astuce. Ce qui compte ici c’est de placer l’axe du regard correctement. Tous ceux qui sont venus suivre un entraînement PuttingZone le savent.

Le regard descend sur la balle permettant au crâne de pivoter par rapport à l’axe de la nuque horizontal. Le regard est alors dirigé perpendiculairement à la face du putter avec les 2 yeux en ligne. Non seulement le joueur développe la capacité de projeter le regard exactement là où est orientée la face, mais il relie aussi mentalement la face et ce point de visée.

Cette habileté était la marque de fabrique des joueurs des années 50/60/70 et est souvent négligée voire oubliée aujourd’hui par des joueurs plus en recherche d’une mécanique du putter au détriment d’une mécanique du corps.

⛳️Conseil 2 : la position confortable OUI. 

UN PRINCIPE ENCORE PASSE AU SECOND PLAN AUJOURD’HUI.

Trop de joueurs souffrent d’approximation à cause de trop de tension dans leur posture.

⛳️Conseil 3 : stabilité de la pression des mains sur le grip : OUI.

Là encore un principe défaillant chez la plupart des joueurs qui viennent me voir, pros compris. Si la pression du grip est insuffisante ou change durant le mouvement, cela déplace la position du pic d’accélération et désoriente aussi la face, amenant la plupart des problèmes de dosage et de direction.⛳️

⛳️Conseil 4 : les avant bras « souples« , encore OUI.

Plus exactement ce sont les coudes qui doivent être relâchés pour permettre des ajustements naturels. A l’inverse de la tendance actuelle qui consiste à « tout bloquer » dans une recherche de contrôle mécanique absolu.

QUATRE GRANDS PRINCIPES ⛳️

qui se rapportent à un apprentissage perceptif et sensible du putting un peu oubliés aujourd’hui.

Lorsqu’on laisse jouer le poids des bras, il n’y a aucun mouvement de poignets !

Quand le mouvement de Putting est initié par le travail des bras avec une main gauche directrice, une main droite accompagnatrice, et avec l’intention de taper droit là où la face du Putter est orientée, il n’y a nul besoin d’aller chercher des grips alternatifs.

Si les bras avec leur poids bougent en harmonie avec le putter les poignets restent passifs et stables.

DOSAGE AU PUTTING : L’EXPLICATION COMPLÈTE

En regardant cette video de l’ancienne première joueuse mondiale In Gee Chun, vous avez un parfait exemple d’un dosage optimal au putting. Mais comment s’explique le dosage exactement ?

Du point de vue des neurosciences, le cerveau apprend à doser les mouvements du corps afin que l’énergie déployée ne soit pas plus importante que nécessaire pour le résultat escompté, et passe par la perception d’un tempo et d’un rythme pour un mouvement détendu, sans tension excessive.

La pétanque pratiquée à haut niveau est une magnifique démonstration de cette habileté à doser.

Le tempo est une durée. Le temps parcouru par le putter pour aller de :

⛳️  –1 l’adresse au sommet du backstroke (mouvement arrière) et

⛳️  –2 du sommet du backstroke au finish (mouvement avant).

Au putting, les bras sont la partie mobile du mouvement qui tient le putter, et les bras sont dédiés à la perception et la mesure du temps, comme un chef d’orchestre qui bat la mesure ou un conférencier qui rythme son discours en l’accompagnant de mouvements de bras.

LE TEMPO ⛳️

Le rôle du bras est fondamental dans la perception du temps.

La taille d’un bras adulte est d’environ 1 mètre. Si vous tenez un bâton de 1 mètre de longueur par un bout et que vous soutenez l’autre extrémité puis vous le lâchez, son mouvement dure exactement 1 seconde, c’est la physique liée à la gravité. Exactement comme un bras que vous écartez et que vous laissez retomber en relâchant vos muscles, le mouvement du bras dure 1 seconde.

La taille du bras est le seul facteur en physique qui détermine la durée du tempo. Mais dans les faits, la plupart des bras sont un peu plus courts que 1 mètre, le tempo propre du bras est donc un peu plus rapide, de l’ordre de 0,90 à 0,95 s. 
Si l’on rajoute maintenant la taille d’un putter standard au bout des bras, le levier s’agrandit et en « laissant tomber » le système bras-putter tenu dans une amplitude en relâchant les muscles, le tempo est de nouveau aux alentours d’1 seconde. On observe aussi que le système bras-putter tenu dans une amplitude et soumis à la gravité va se stopper dans une amplitude symétrique. Donc «laisser jouer le poids » équilibre le tempo et les amplitudes de façon naturelle.

Le cerveau apprend la «physique correcte du bras » en testant des milliers de fois par jour les gestes du bras, comme déplacer un objet, déplacer le bras pour aller appuyer sur un interrupteur etc., par essai / erreurs, réussite / échec, plaisir / douleur, récompense / punition, de l’âge de 2 ans à 5-6 ans environ.
Il en résulte la construction d’une perception de la bonne intensité et du bon tempo pour doser avec « prudence et succès ».

« Prudence » signifie se préserver des atteintes physiques comme aller fracasser le mur en allant appuyer sur l’interrupteur de la lumière. On va considérer à 110% de l’effort nécessaire le seuil pour se préserver. Au putting cela signifie « ne pas dépasser trop loin le trou ».
« Succès » signifie pas moins que ce qui est requis, mais qui se traduit dans les faits par 99%, car pour le cerveau, doser signifie ne pas se fracasser, s’arrêter juste là où il faut. Or au putting la balle devant arriver à une certaine vitesse pour pouvoir « rentrer » dans le trou, on considèrera le dosage efficace à 103% de la distance. Cette régulation se fait automatiquement par la visualisation de la vitesse à laquelle la balle arrive à destination.

Beaucoup de grands joueurs au putting qui dosent mieux que les autres utilisent un bon tempo lié à ces perceptions de façon naturelle, sans connaitre ces explications. Loren Roberts (950 ms au backstroke, 450 ms du sommet du backstroke à l’impact, 450 ms au finish), Ben Crenshaw (chiffres similaires, qui explique laisser jouer ses bras et son putter par eux-mêmes), ou encore Jordan Spieth (adolescent, Ben Crenshaw était son mentor au putting).

Beaucoup de joueurs des années 1950 et 1960 utilisaient l’idée de « laisser le poids de la tête du putter faire le travail » sans savoir pourquoi leur tempo était le bon. Et plus récemment aucun des experts du putting n’explique en quoi le tempo de Jordan Spieth est meilleur que d’autres…

A partir du moment où un joueur laisse jouer son système bras-putter comme un pendule « en chute libre », le tempo est toujours le même quel que soit sa taille. Le tempo est la constante temporelle qui permet au cerveau de percevoir naturellement et automatiquement la taille du mouvement en relation avec la distance du putt.

À partir du moment et seulement à partir du moment où cette stabilité temporelle est acquise, le dosage devient naturel et il est alors possible d’utiliser un tempo plus rapide, le cerveau devient capable de réguler la vitesse du tempo avec toujours le même rythme, avec toutefois une certaine limite. C’est ce qui explique que vous pouvez observer un tempo plus rapide pour certains champions.

QUELS ENSEIGNEMENTS POUVONS NOUS TIRER DE TOUT CELA ?

⛳️  1. Le tempo, la musique du mouvement, plus largement la perception du sens du temps est le principe constitutif de la capacité à doser les distances au putting

⛳️  2. Les bras sont dédiés à la perception du tempo. Cela ne signifie pas qu’il faille jouer avec les bras, mais bloquer ou inhiber le fonctionnement des bras perturbe le sens du dosage.

⛳️  3. Il est préférable d’apprendre à doser avant de caler la mécanique du stroke. Car le calage de la mécanique peut amener un calage des bras préjudiciable au dosage.

⛳️  4. Il n’y a pas besoin de métronome, ou d’un quelconque outil d’analyse ou de mesure pour percevoir le bon tempo et son ratio dans les différentes phases du stroke. C’est un processus d’apprentissage naturel qui doit demeurer naturel pour permettre sa régulation. Un métronome peut toutefois être introduit pour un travail de répétition et de confiance, mais après le processus d’acquisition.

PUTTING :

dans quel système êtes-vous ?

Peu de joueurs savent qu’il existe plusieurs façons d’exécuter un mouvement de putting.

FORWARD PRESS et PUTTING :
bonne ou mauvaise solution ?

Le forward press est un déplacement  en avant des mains au démarrage du mouvement. Certains joueurs ont popularisé ce mouvement en particulier Phil Mickelson qui avoue mieux putter avec un forward press après avoir testé de multiples techniques.

Le forward press aide les joueurs à résoudre une problématique du mouvement de putting : taper droit. En effet, le putter a tendance quel que soit son design à envoyer la balle à gauche et le fait d’avancer les mains au démarrage du mouvement permet de donner une dominance au côté gauche pour sortir plus en ligne. Cette caractéristique est parfaitement décrite par le coach Dave Stockton dans son livre « Putt to Win« .

Mais comme tout mouvement, il convient d’en connaître les conséquences, et en particulier les problèmes possibles :

⛳️Le premier problème, c’est que cela décale l’axe du mouvement vers la gauche et demande une réorganisation posturale à l’adresse pour préserver le caractère pendulaire du mouvement. Or beaucoup de joueurs ne savent pas faire cela et leur mécanique est altérée.

⛳️Le deuxième problème, c’est que l’action de forward press ferme le loft du putter de 2 ou 3 degrés ce qui impose une modification du loft du putter, ce que la plupart des joueurs ne font pas.

⛳️Le troisième problème, toujours mécanique, est que cela entraine parfois une orientation à droite de la face à l’adresse, ou à l’impact, et il convient d’adopter un grip qui permette ce forward press sans risquer une désorientation.

⛳️Le quatrième problème, c’est que cela ne convient pas à un putting d’épaules qui provoquerait une frappe trop ascendante. Phil Mickelson d’ailleurs descend ses bras naturellement et joue ses bras pour permettre un mouvement tangentiel et non remontant, peu de joueurs savent cela.

⛳️Le cinquième problème, c’est que le forward press nuit aux perceptions naturellement utilisées pour doser ce qui demande là aussi une réorganisation.

Donc attention pour moi le forward press apporte plus de problèmes que de solutions chez les joueurs amateurs que je vois au quotidien. Et si on le retient comme solution, il doit être CONSTRUIT de façon logique et précise !

Faites attention lorsque vous imitez tel ou tel champion, vous n’imaginez souvent pas le travail qu’il y a derrière.

IL EXISTE EN GROS 3 SYSTEMES  DE MOUVEMENT :

⛳️ 1. Mouvement rotatif.

On est dans une sorte de « mini swing« , qui engage les épaules et les bras dans un mouvement tournant, souvent décrit par l’utilisation des « grands muscles« . Si ce mouvement peut sembler naturel, il n’est pourtant pas si facile à mettre en oeuvre pour une raison simple : la face du putter n’est square qu’en un seul instant et tout décalage dans le contact avec la balle a une incidence immédiate sur la direction.
Un système qui exige un contrôle mécanique important, aboutissant parfois même à un « sur-contrôle » dans le guidage du putter et son centrage.

⛳️ 2. Un mouvement initié par la flexion et l’extension de la cage thoracique.

Ce mouvement qui ressemble un peu à une bascule a l’avantage de maintenir les épaules plus parallèles à la ligne de jeu mais provoque un déplacement de l’axe du mouvement. Cela se reconnait par la tête qui semble comme « rouler sur les épaules » et recule au moment de l’impact, ce qui a une incidence sur l’angle de frappe qui devient trop remontant, amenant alors des compensations comme le forward press par exemple, et aussi des ajustements dans le réglage du putter.

⛳️ 3. Un mouvement initié par les bras.

Le bras gauche se rapproche de la poitrine au démarrage grâce aux muscles adducteurs ce qui entraîne les épaules à suivre le mouvement. Mais les bras se retrouvent alors bloqués par le buste ce qui là aussi demande des ajustements en particulier dans la posture et le lie du putter.

Comme on le voit, aucun des 3 systèmes n’est parfait et à chaque fois il s’agit d’en comprendre les mécanismes précis. Il n’existe aucune solution miracle.

Ce qui explique bon nombre d’irrégularités (y compris chez les pros), c’est le mélange des systèmes. Certains joueurs sont dans des systèmes hybrides, c’est à dire qu’ils mélangent certains principes d’un système avec un autre, avec souvent des conséquences car certains mélanges sont plus compliqués à gérer que d’autres, et certains sont mêmes incompatibles.

Si chaque système appelle des principes bien distincts, c’est aussi le cas pour les outils pédagogiques de plus en plus nombreux sur les putting green. Beaucoup de joueurs n’ont pas conscience de leur système et n’utilisent pas les bons outils pour eux.

 

 

 

Comme dans les autres compartiments du jeu, il convient de faire les bons choix !

QUEL ANGLE POUR VOTRE PUTTER ? ⛳️

J’ai choisi aujourd’hui de vous parler d’une notion un peu technique au putting, qui revient dans beaucoup de questions pendant cette période de confinement dans les différents échanges sur les réseaux sociaux, que l’on appelle le « lie ».
Le « lie », c’est tout simplement l’angle de fabrication du manche de votre putter. Par rapport à la verticale qui est 90 degrés, l’angle du putter est incliné, et on observe un angle standard chez les fabricants aux alentours de 70 degrés. A noter que cet angle ne peut pas être plus vertical que 80 degrés, limite fixée par les règles.
Alors pourquoi cet angle est il de 70 degrés, est-ce le bon angle pour vous, et comment expliquer que certains joueurs modifient cet angle, en dessous de 70 degrés (angle plus plat) ou au dessus de 70 degrés (angle plus vertical) ?

La standardisation de l’angle de fabrication des putters date des années 50. A cette époque, la qualité de roule des greens n’était pas celle que nous connaissons aujourd’hui. Pour pouvoir imprimer suffisamment de vitesse à la balle à l’impact, les joueurs ressentaient la nécessité de poignets actifs.

Or la mobilité des poignets est liée à l’angle des bras. En gros, en pliant le dos (position assez penchée) les coudes se rétractent et se connectent au buste ce qui libère les poignets. En effet sur le plan biomécanique, chaque segment du corps réagit par rapport au segment précédent ou suivant. Ainsi, pour faire simple, si les coudes sont rétractés et pliés, les poignets tendent à être mobiles. Et c’était précisément une sensation recherchée à cette époque pour donner plus de vitesse à l’impact, avec une balle un peu « tapée ».

Cette position a donné lieu à une mesure de l’angle des avant-bras aux alentours de 67/70 degrés et on a choisit de donner cet angle de fabrication au putter de façon à obtenir une position du manche dans le prolongement de l’avant-bras. Cette linéarité entre les avant-bras et le manche du putter permettant de mieux contrôler l’orientation de la face pendant son déplacement.

Avec les années, la qualité des greens s’est améliorée, et les joueurs ont ressenti la nécessité de poignets plus stables pour optimiser la roule et le dosage.

Les joueurs ont commencé à se relever, à utiliser davantage les épaules, à relâcher l’angle des coudes, ce qui contribue à stabiliser l’angle des poignets. L’angle des avant-bras est donc devenu plus vertical, mais curieusement l’angle de fabrication des manches n’a pas évolué chez les fabricants. Avec une position plus relevée, moins pliée du dos, si on souhaite maintenir le principe du manche du putter dans le prolongement des avant-bras, le putter va reposer sur la pointe.

Une position que vous pouvez observer par exemple sur un célèbre joueur et putter Steve Stricker. Or jouer avec le putter sur la pointe n’est pas ce qu’il y a de plus facile et voilà pourquoi on peut choisir de verticaliser l’angle. En gros donc, une position plus relevée du buste avec des coudes plus relâchés demande un réglage plus vertical, au dessus de 70 degrés.

Mais un autre facteur intervient pour cet angle, c’est la taille du putter. Si le manche est très long, les mains se positionnent trop haut ce qui rétracte les coudes et le joueur se retrouve avec un putter qui repose sur le talon. Et cette position pointe relevée amène certains à dire que les putters doivent être réglés en dessous de 70 degrés, par exemple aux alentours de 66 degrés.

Mais qu’en est-il sur un plan anatomique, naturel ?

Au putting, la position la plus naturelle possible est celle qui va combiner stabilité de l’équilibre et relâchement. C’est lorsque les segments du corps s’empilent parfaitement, sans transfert de poids vers l’avant ou l’arrière des pieds que l’équilibre est maintenu avec le plus grand relâchement possible.
La position la plus naturelle possible est illustrés sur ma deuxième photo que je vais vous analyser :

⛳️ ligne 1 : les bras pendent naturellement sous les épaules à 90 degrés
⛳️ ligne 2 : les avant-bras qui pendent naturellement forment un angle anatomique de 14 degrés. La projection de cette ligne passe idéalement par la partie basse du sternum (appendice xyphoïde) qui est le « centre » de rotation du mouvement
⛳️ ligne 3 : lorsque les avant-bras pendent naturellement à 14 degrés, les mains pendent naturellement à 90 degrés
⛳️ ligne 4 : le manche placé naturellement dans le milieu de la paume de la main forme également un angle de 14 degrés
⛳️ ligne 5 : la tête du putter repose à plat sur le sol

 

On observe donc une alternance régulière d’angles (90 14 90 14) qui se projette naturellement vers le centre de rotation du mouvement permettant une circulation du putter de façon tout à fait naturelle sur son plan.

Dans ce schéma, on voit donc que le lie anatomique est de 76 degrés, loin du 70 standard.

On entend souvent parler d’une nécessaire déviation ulnaire du poignet (angle du poignet poussé vers l’avant) pour contrôler l’orientation de la face du putter dans son plan, ce forçage d’angle est complètement inutile lorsque les angles naturels sont respectés.

Mais si le manche du putter est trop long et les mains placées trop hautes, les coudes se rétractent ce qui oblige à pousser l’angle des poignets vers l’avant, c’est la solution classique adoptée par beaucoup de joueurs pour obtenir un alignement du manche avec les avant-bras. Encore une fois, pas besoin d’une déviation ulnaire si les angles naturels sont respectés.

Les putters trop longs ET à l’angle standard de 70 degrés expliquent les choix techniques dans la plupart des descriptions que vous pouvez entendre ou lire ici ou là.

La description que je viens de faire n’a pas d’autre but que d’expliquer ce que sont les angles naturels au putting. A noter que cette description est évidemment théorique. La taille des segments peut varier un peu selon les individus, en particulier la taille des bras, la morphologie peut aussi nécessiter un ajustement de l’angle du tronc, l’angle anatomique du coude de 14 degrés peut varier un peu pour des gens qui font de la musculation, ou qui ont porté des charges lourdes pendant longtemps, donc vous l’avez compris chaque joueur est un cas particulier et l’angle idéal du putter peut varier de quelques degrés.

Toutes les notions détaillées ici proviennent des recherches de PuttingZone largement méconnues et s’appuient exclusivement sur des faits. PuttingZone n’est pas « méthode » et ne place personne dans un moule comme j’ai pu l’entendre.

D’autres facteurs sont encore à considérer pour le choix des angles d’une posture, comme la capacité à doser, la capacité d’équilibre et de relâchement, aucun joueur n’a au final une position absolument semblable à un autre.

PUTTING ET VISUALISATION ⛳️

Une des grandes différences entre les meilleurs champions au putting et les autres concerne la visualisation du putt à effectuer. Un terme qui reste souvent vague pour beaucoup. Voici quelques idées pour comprendre en quoi consiste réellement la visualisation.

La prise d’information est multiple et débute bien avant le green, parfois 150 mètres avant.
 
Dans 80% des cas la ligne de pente est en direction du fairway, car le green est dans 80% des cas en pente vers le fairway, c’est d’ailleurs ce qui fait qu’on voit le green de loin. Or comme le trou ne peut être que sur une zone uniformément plane, il est donc la plupart du temps sur une partie du green qui reflète la pente générale visible de loin. Le joueur arrivant sur le green peut donc marcher en direction du trou pour valider cette première information et peut se baser sur cette notion comme postulat de départ.
La deuxième information que l’on utilise est l’horizon.
L’être humain est instinctivement capable de porter son regard sur l’horizon en se tenant droit (ou de l’imaginer lorsqu’il n’est pas visible par un paysage bouché) et lorsqu’il le fait ses yeux se mettent à niveau ; à partir de cette perception le regard qui descend vers le trou donne une information très précise sur l’inclinaison du trou, beaucoup mieux qu’en se baissant à genoux la tête à quelques centimètres du sol. Une stratégie analogue consiste à rechercher un référentiel « horizontal » à mettre en relation avec le trou, un immeuble au loin par exemple, ou un référentiel « vertical » comme un drapeau, un pylône, un poteau…
Marcher autour du trou et ressentir la montée et la descente aide à préciser ces informations visuelles, en même temps que l’observation de l’inclinaison du trou en visualisant le trou se remplir d’eau pour savoir vers où l’eau va s’écouler en premier.
Toutes ces informations et d’autres encore se font simultanément mais on les développe par l’entraînement une à une.
Elles permettent avec l’expérience de définir exactement la ‘ligne zéro‘, la ‘fall line‘, c’est-à-dire la ligne sans pente latérale.
C’est cette perception qui est la plus importante, car une fois la fall line identifiée, la visualisation des pentes devient beaucoup plus évidente. Les joueurs entraînés ne prennent que 10 secondes au plus à déterminer cette fall line avec une très grande précision. A l’entraînement, on la confirme à l’aide d’un niveau à bulle ou d’une application smartphone.

Une des grandes différences entre les pros du tour et les amateurs concerne la visualisation du putt à effectuer. Un terme qui reste souvent vague chez les amateurs.

LA VISUALISATION

Voici quelques idées pour comprendre en quoi consiste réellement la visualisation

⛳️  1. Visualisation des tâches

Lorsqu’un champion arrive sur le green, il voit aussitôt les différentes tâches à accomplir. Il sait et voit les étapes de sa préparation : la façon dont il va lire ce putt, comment il va s’aligner pour putter droit vers un point avec le bon dosage. Les différentes tâches pour y parvenir apparaissent clairement dans sa tête et c’est pour cette raison qu’il n’en oubliera aucune.

⛳️  2. Visualisation large
Lire un putt, prédire la courbe, démarre par une visualisation large. C’est une grande différence avec les amateurs qui attendent d’avoir le nez sur le balle et ne voient… rien. La première perception d’un putt est large et intuitive. Regarder l’ensemble du green pour percevoir sa pente générale, marcher la distance, regarder la partie finale du putt sous différents angles envoie au joueur un sentiment général qu’il va pouvoir affiner.

⛳️  3. Visualisation de la vitesse 
En fonction du premier ressenti le joueur voit exactement à quelle vitesse sa balle rentre dans le trou. C’est seulement alors qu’il va utiliser différentes techniques pour choisir son point de visée.

⛳️  4. Visualisation de la trajectoire finale
Le joueur peut maintenant projeter sa visualisation sur le sol en une courbe et se passer le film de la roule de la balle sur cette trajectoire.

⛳️  5. Visualisation du mouvement
A ce stade le joueur « se voit faire » et va s’installer pour répéter ce film. Une sensation gestuelle émane de cette action et guide le joueur dans son exécution. C’est à ce stade que survient l’image d’une clé technique et du type de focalisation.

⛳️  6. Visualisation émotionnelle
Elle ne peut être exclue du processus de préparation. Se renvoyer l’image de la réussite pour éviter toute pensée négative, écouter son corps pour calmer ou stimuler le mouvement.

PUTTING ET PERFORMANCE ⛳️

La recherche de performance au putting est conditionnée par le fonctionnement du corps.

Quelles intentions ? Quels mouvements ? Quels muscles ? Quelles sensations ?

La mécanique du putting en est la conséquence. Travailler la mécanique sans relation avec la cause gestuelle n’a aucun sens. Le travail ici porte sur le choix des actions musculaires qui vont permettre la stabilité de l’équilibre, avec un feedback instantané.

PUTTING : grip de doigts ou de paume ?

Ce que l’on appelle « grip de doigts » au putting, c’est en fait celui que vous utilisez pour votre swing. C’est un grip qui permet de créer un angle entre le manche du club et l’avant-bras. Ce grip favorise la rotation de la face ce qui est un principe utile au swing mais compliqué à gérer au putting.

Au putting, choisissez plutôt un « grip dans la paume » qui place le manche dans le prolongement de l’avant-bras. La forme des grips des putteurs ovales sur les côtés et plats sur le dessus, ainsi que l’inclinaison très relevé du manche nous oblige à avoir un grip de paume.
De cette façon les poignets n’ont que la possibilité d’effectuer un mouvement de flexion- extension empêchant ainsi une prono-supination qui amènerait à une ouverture et/ou une fermeture de la face de club, donc un putting irrégulier.
La qualité du grip au putting est donc aussi importante que pour les autres clubs en exerçant une contrainte d’immobilité contrairement à un grip traditionnel utilisé sur les autres clubs où l’on recherche l’inverse.

Je constate cependant que plus de 70% des joueurs que j’accueille au putting ont un « grip de club » pour la main gauche et donc une rotation indésirable de la face.
Remarque : la forme initiale des grips au putting était ronde puis a évoluée vers une forme dite « pistol » qui effectivement incite à une prise de paume. Mais certains grips récents n’ont plus cette forme et c’est un point à considérer dans l’apprentissage des fonctions du grip au putting.

PUTTING DE CHAMPION ⛳️

The « GOLDEN ANGLE » (l’angle d’or)

14 degrés. C’est l’angle anatomique naturel formé par l’avant-bras et la verticale lorsque le bras est naturellement relâché.

Jean François Remesy ??  Un grand champion que je remercie encore pour sa visite récente afin de découvrir les principes PuttingZone. Curiosité, détermination à apprendre, faire toujours mieux, regarder devant… Un exemple pour tous, jeunes et moins jeunes, pros ou amateurs.

Cet angle est une des nouveautés dans le putting du champion Jean François Remesy ?? (Meilleur golfeur français des plus de cinquante ans). Il varie selon les individus de 14 à 16 degrés et se mesure avec un petit test physique.

Le respect de cet angle permet au putter d’évoluer naturellement droit sur son plan avec un ressenti idéal de l’effet de la gravité. Il en résulte un mouvement plus libre et fluide.

EXEMPLE DE CHAMPION ⛳️

Une posture dite « par empilement » c’est à dire que les segments du corps se superposent en respectant les angles anatomiques naturels. C’est à dire que les segments du corps se superposent en respectant les angles anatomiques naturels’?
En effet, il est rare d’avoir ‘naturellement‘ cet angle entre buste et membres inférieurs ou au niveau des genoux. C’est plus compréhensible au niveau des coudes par exemple, car l’angle semble être celui que l’on a en station debout, bras ballants.
Il en résulte une posture sans tensions. Les mains coulissent sur le manche et se placent naturellement basses, les bras sont libres. Des choix qui conduisent à un mouvement naturellement droit, rythmé, et répétitif. (Joueur Romain Wattel, European Tour)

PUTTING : 4 joueurs sur 5 envoient la balle à gauche.

Et vous ?


Une très bonne image mentale au putting consiste à imaginer enfoncer un clou avec un marteau. Cette image amène une très bonne perception de l’impact à la fois pour l’orientation de la face, la précision du point de contact et la direction du contact.

Pour ramener la face du putter exactement là où elle était orientée à l’adresse, imaginez la tête de votre putter comme un marteau qui enfonce un clou en direction du centre de la balle.

Pour qu’une balle roule parfaitement droite au putting, il faut réunir 2 conditions :
⛳️ 1. Que la face du putter soit square à l’impact
⛳️   Que la face du putter avance en ligne droite vers le centre de gravité de la balle (milieu de la balle) au moment du contact.

Le premier facteur qui altère cet objectif est le grip. C’est pour cette raison que l’on voit autant de grips différents au putting. Mais dans la majorité des cas (environ 4 fois sur 5), ce grip est une compensation, un pansement qui ne résout que provisoirement ou de façon imparfaite le problème.

Trouver le grip idéal dépend du putter lui même, mais surtout des angles anatomiques (mains, bras, corps) et du type de mouvement.

PUTTING : LES COUDES EN JEU ⛳️

Pour vos coudes au putting, vous avez le choix. Soit vous choisissez de les bloquer, les raidir, soit vous choisissez de les détendre.

La proprioception, de la proprioception et encore de la proprioception.

Dans le premier cas on pense souvent que bloquer l’angle des coudes permet de favoriser une bonne mécanique, un bon balancier. En fait on obtient surtout un putting mécanique, heurté, sec, et un dosage compliqué. Ce n’est pas le meilleur choix technique pour des amateurs (mouvement de corps, perceptions à doser plus difficiles…)

Dans le deuxième cas, des coudes relâchés permettent un putting sensible, perceptif, une frappe équilibrée.

Même angle de manche au sommet de l’élan et sommet du finish. Une belle image pour comprendre ce que j’appelle un mouvement équilibré au putting. A noter la tête qui réagit après l’impact permettant une frappe légèrement ascendante mais un équilibre préservé semblable à l’équilibre de départ. Le joueur European Tour Romain Wattel ??  à l’entraînement.

LE MYTHE DE L’ACCELERATION AU PUTTING ⛳️

Il faut en finir avec certaines croyances au putting, la première étant celle de l’accélération de la tête du putter à l’impact.

La première habileté du putting est celle du contrôle de la vitesse de roule de la balle pour doser une distance.

Accélérer à la descente complique considérablement le dosage car il est impossible de maîtriser la vitesse de départ de la balle, c’est ce qui est démontré par tous les relevés effectués à l’aide des logiciels d’analyse dont on dispose aujourd’hui, ce que PuttingZone a déjà expliqué et démontré depuis plus de 10 ans.

L’accélération à la descente avait un sens dans les années 50 et 60 lorsque la tonte des greens n’était pas aussi rase que maintenant ; il fallait une petite « tape » à l’impact avec du loft pour faire sortir la balle de sa dépression, comme cela avait été mesuré en 1955 par Karsten Solheim, le fondateur de Ping qui définit alors le degré de loft des putters.

Depuis, les tontes n’ont cessé de devenir plus basses, et la roule plus prédictive. Le premier joueur à avoir équilibré son mouvement avec un dosage exceptionnel des distances fut Ben Crenshaw dans les années 80, un équilibre des amplitudes du mouvement que l’on retrouve aujourd’hui chez les joueurs les plus réguliers au putting.

Doser n’est pas accélérer. Doser c’est maitriser la vitesse à laquelle la balle tombe idéalement dans le fond du trou, et lorsque cette vitesse de roule est visualisée, cela rend physiquement impossible toute accélération.

 
QUI CONNAIT  Ben Crenshaw ?
 
Nom de naissance Ben Daniel Crenshaw Date de naissance 11 janvier 1952 Lieu de naissance AustinÉtats-Unis Nationalité  États-Unis Taille 1,76 m Poids 72 kg Carrière Passé pro en 1973 Circuit pro PGA Tour, Champions Tour Victoires pro 27 Tournois majeurs Masters Vainqueur 1984, 1995 Open américain 3e 1975 Open britannique 2e 1978, 1979 US PGA 2e 1979
Ben Daniel Crenshaw il remporte son premier titre du Grand Chelem avec la victoire lors du Masters de golf. Durant les années 1980, et malgré une grave maladie de la thyroïde, il continue de remporter des victoires sur le circuit PGA, portant ainsi son total de victoire à 19, avec en point d’orgue un deuxième titre majeur avec une nouvelle victoires dans le Masters en 1995. Il était plus particulièrement connu pour son jeu court, étant même considéré comme l’un des plus grands « putters » de l’histoire. Il est reconnu comme le joueur à la performance inégalée au putting. Est il cité en exemple par les méthodes de putting ?

Non. Vraisemblablement car on ne sait pas trop expliquer pourquoi il est meilleur que n’importe quel autre joueur. Depuis des années, les experts ont bien tenté de décrire et analyser son placement, l’orientation de ses pieds, le positionnement de ses yeux, le fonctionnement de ses épaules, mais aucun, absolument aucun n’a décrit les raisons de son succès.

Ben Crenshaw  ne s’est jamais entraîné à guider son putter « sur un arc », ni à viser le « sweetspot », ni à frapper « en remontant » ou n’importe quelle autre considération mécanique. Il n’a jamais pensé à placer ses yeux au dessus de la ligne, encore moins son oeil gauche. Il n’a jamais pensé utiliser ses « grands muscles », bloquer ses poignets, ou utiliser ses épaules pour contrôler le mouvement.

Finalement, il n’a tout simplement jamais pensé en terme mécanique.
Ben Crenshaw  décrit son putting comme perceptif. Il explique ressentir le putter dans ses mains, ses doigts avec une pression de ses pouces sur le manche pour ne pas faire tourner la face. Il explique comment caler la pression de son grip par rapport au poids du putter. Il ne joue pas ses épaules mais ses bras librement pour ressentir leur poids.
Il ne bloque pas sa prise d’élan pour accélérer à la frappe, il joue sur l’amplitude de son mouvement de bras pour varier les distances. La recherche du dosage sans accélérer est sa priorité sur tous les putts. C’est le développement des neurosciences de ces 20 dernières années qui permet aujourd’hui de comprendre comment fonctionne notre corps en percevant un poids en mouvement, un tempo guidé par la gravité, les ressources liées au dosage, qui justifie enfin les choix de Ben Crenshaw. Et au fait saviez vous qu’il était le mentor de Jordan Spieth au putting ?

PUTTING : UN PRINCIPE MECONNU pour le DOSAGE

Tout d’abord le regard descend et se dirige exactement sur le putter ce qui permet lors de la rotation de la tête aux yeux de se projeter exactement là où est orientée la face du putter.

Ensuite cette rotation se fait de façon continue exactement à la vitesse de roule de la balle. Ce travail visuel particulier est une des nombreuses clés pour programmer la gestion exacte de l’amplitude du mouvement.

 

 

PUTTING : LA PHOTO FINISH

Un conseil pour améliorer votre putting consiste à maintenir votre position au finish après le contact de la balle pour surveiller certains points :

⛳️  1. Le contrôle de l’orientation de la face du putter : est elle au bon endroit, dans la bonne amplitude, dans le bon angle ?
⛳️. 2. Le contrôle des positions clé du corps : stabilité des appuis, maintien des angles, maintien de la pression du grip (voir video de la publication précédente), orientation du regard…

Faites comme les champions et maintenez la « photo finish » pendant tout le temps de roule de votre balle

PUTTiNG : surveillez ce que vous faites de votre main droite.

Au putting votre main droite (si vous êtes droitier) peut être votre meilleure amie ou votre pire ennemie.
Sur le plan anatomique, le bras droit est freiné dans la zone d’impact par la cage thoracique ce qui freine le putter et l’oriente à gauche. Pour pallier au problème le joueur a 2 solutions :
⛳️.1. Il renforce l’action de la main droite par une rigidification musculaire et accélère le putter dans la zone d’impact. Ce « passage en force » est dangereux car il éloigne le joueur d’un tempo et d’un rythme harmonieux. Parfois cela fonctionne mais cela demande beaucoup d’entraînement.
⛳️ 2. Il renforce l’action de la main gauche par une pression suffisante et « oublie » sa main droite qui accompagne le mouvement du bras gauche et des épaules. Le balancier est plus harmonieux et rythmé, plus naturel.

Le grip inversé est davantage une réponse pour corriger l’orientation à gauche du putter à l’impact. En prenant un grip inversé le côté gauche devient dominant et le bras droit se rétracte.

Il y a plein de combinaisons de grips possibles. Le but est juste d’attirer votre attention sur la main droite qui SOUVENT pose un problème au putting, ce qui explique certains grips.

PUTTING : Entraînement aux lectures de pentes

Effectivement comme le dit Phil Kenyon, ce que voient les joueurs comme trajectoire dans les pentes est différent de la réalité.
Premier conseil : une bonne lecture des pentes consiste d’abord à être familier avec la roule du green, ce que les joueurs ne font pas assez.
Deuxième conseil : à l’entraînement, un bon exercice consiste à putter droit vers le trou, et observer sa balle subir la pente. La balle va finir à une certaine distance. Par exemple, imaginez un putt gauche/droite comme ici ; en jouant tout droit, la balle va s’écarter à droite. Reportez ensuite à gauche le même écart pour trouver votre point de visée. C’est une démarche d’expérimentation qui va rapidement développer de bonnes perceptions.

⛳️  Au départ : bras rétractés, poids en avant, équilibre instable, yeux au delà de la ligne, alignement à droite, mouvement saccadé avec démarrage hors du plan, rotation de la face et quelques yips
⛳️  A l’arrivée : gestion du poids du putter et des bras en équilibre, tempo régulier, posture équilibrée, alignement naturellement square, yeux placés, mouvement fluide dans le plan et rythmé sans aucun yips.

Il existe une grande différence entre les putters de golf symétriques de nouvelle technologie et les putters de golf asymétriques à l’ancienne de type Ping et les putters de golf de style Odyssey –

LE MYTHE DE L’ACCELERATION AU PUTTING

cause des frottements. Soit la balle glisse. pertes maximum. Soit la balle roule. pertes minimum.

Il faut en finir avec certaines croyances au putting, la première étant celle de l’accélération de la tête du putter à l’impact.

La première habileté du putting est celle du contrôle de la vitesse de roule de la balle pour doser une distance.

Accélérer à la descente complique considérablement le dosage car il est impossible de maîtriser la vitesse de départ de la balle, c’est ce qui est démontré par tous les relevés effectués à l’aide des logiciels d’analyse dont on dispose aujourd’hui, ce que PuttingZone a déjà expliqué et démontré depuis plus de 10 ans.

Doser n’est pas accélérer. Doser c’est maitriser la vitesse à laquelle la balle tombe idéalement dans le fond du trou, et lorsque cette vitesse de roule est visualisée, cela rend physiquement impossible toute accélération. Un mouvement qui se termine plus loin que l’amplitude du backswing est un mouvement accéléré et représente un risque statistique parfaitement démontré aujourd’hui.

Cherchez à équilibrer votre mouvement avec un tempo identique vers l’arrière et vers l’avant. Par exemple si le tempo est de 1s du démarrage au sommet du backswing, il aura le même tempo de 1s du sommet du backswing au finish dans une amplitude symétrique, comme on le voit dans mes photos.

PuttingZone est la seule démarche qui forme les joueurs à trouver leur tempo comme fondation de leur putting, et ce depuis plus d’une dizaine d’années. Cette démarche est désormais celle de tous les grands coachs de putting du Tour, Phil Kenyon en tête (coach de Tommy Fleetwood, Rory McIlroy, Francesco Molinari et de dizaines d’autres pros).