VOUS AUSSI, PROGRESSEZ PLUS VITE :
Laissez-Vous Guider vers le Golf de Vos Rêves…
« En plus de ses compétences techniques rares, Laurent a l’art de vous transmettre sa passion pour ce sport…»
Maha Haddioui,
Joueuse professionnelle
« L’apport de Laurent dans le domaine du petit jeu et du putting ont élargi ma panoplie de coups et fait descendre ma moyenne de putts.»
Manon Gidali
Championne de France cadet 2011
Championne d’Europe par équipe Girls 2011
Des chercheurs en neurosciences suédois ont prouvé que la conscience du temps du mouvement était à la base de la précision de ce même mouvement. En d’autres termes le respect du tempo naturel lié à la gravité permet la plus grande précision du mouvement et les meilleurs résultats. Cette écoute du tempo est cruciale pour les putts de toutes distances, y compris les putts à distance rentrable. Accélérer le mouvement perturbe le processus naturel de dosage et NUIT à la précision du mouvement.
Grâce à l’évolution des connaissances biomécaniques, on sait aujourd’hui expliquer les conséquences de l’utilisation de telles chaines musculaires par rapport à d’autres, leurs avantages et inconvénients. On a surtout considérablement évolué dans la connaissance de ce qu’on peut appeler la « mécanique de l’instinct » grâce aux recherches en neurosciences permettant de comprendre que notre corps sait faire des choses que nous ne soupçonnons pas sous certaines conditions, que ce soit pour doser, taper droit, viser ou percevoir l’effet d’une pente. Il faut ensuite du temps pour que ces données soient prises en compte par l’ensemble des acteurs, joueurs et enseignants.
La visée doit être indépendante du mouvement « dans l’idéal » et non fonction de la position devant la balle.
PUTTING : UN PEU D’HISTOIRE
« The man who can putt is a match for anyone«
Les premières descriptions techniques à propos du putting émanent de Willie Park Jr, double vainqueur du British Open et premier professionnel de l’Histoire à avoir écrit un livre de golf « The Game of Golf » (1893).
Willie Park écrivit ensuite en 1920 le premier ouvrage dédié au putting « The Art of Putting« , décrivant déjà avec grande précision l’influence du loft sur la roule de la balle, l’influence du poids, du grip, et même de l’équilibrage du putter.
Il fut l’inventeur du « Goose necked putter« , (décalage de la tête du putter par une courbure du manche), un principe communément appelé aujourd’hui « offset« .
Willie Park passait souvent 8 heures par jour à putter. Il a défini le dosage comme la première habileté à apprendre. Pour lui, le joueur ne devait pas putter en maintenant le regard sur le trou (technique souvent utilisée à cette époque) mais devait effectuer un travail du regard et de rotation de la nuque pour percevoir l’espace séparant la balle du trou. Le regard devait ensuite être centré sur la balle pour favoriser une visualisation et une réponse « instinctive » de l’amplitude…
Laurent Jockschies – Coach Pro.
Pourquoi l’attention échappe-t-elle si souvent au contrôle volontaire ?
Pourquoi est-il si difficile de rester concentré ?
Que faire pour ne pas se laisser dériver ou pour éviter de papillonner ?
PUTTING : le « sens du temps«
Le principe commun à tous les bons putters est la stabilité de la structure temporelle du mouvement : le tempo. Combien de temps dure le mouvement ? Le mouvement arrière, le mouvement avant, avec quel rythme, où se situe le pic d’accélération ? C’est cette structure temporelle qui décide de la qualité du mouvement.
Le développement du « sens du temps » mérite qu’on lui accorde une attention considérable dans la mesure où ni le nez, les yeux, ou les oreilles ni aucun autre organe sensoriel n’est spécialisé dans la perception du « sens du temps« .
PUTTiNG : dans quel système êtes-vous ?
Peu de joueurs savent qu’il existe plusieurs façons d’exécuter un mouvement de putting.
Il existe en gros 3 systèmes :
1. Mouvement rotatif.
On est dans une sorte de « mini swing« , qui engage les épaules et les bras dans un mouvement tournant, souvent décrit par l’utilisation des « grands muscles« . Si ce mouvement peut sembler naturel, il n’est pourtant pas si facile à mettre en oeuvre pour une raison simple : la face du putter n’est square qu’en un seul instant et tout décalage dans le contact avec la balle a une incidence immédiate sur la direction.
Un système qui exige un contrôle mécanique important.
2. Un mouvement initié par la flexion et l’extension de la cage thoracique.
Ce mouvement qui ressemble un peu à une bascule a l’avantage de maintenir les épaules plus parallèles à la ligne de jeu mais provoque un déplacement de l’axe du mouvement. Cela se reconnait par la tête qui semble comme « rouler sur les épaules » et recule au moment de l’impact, ce qui a une incidence sur l’angle de frappe qui devient trop remontant, amenant alors des compensations comme le forward press par exemple.
3. Un mouvement initié par les bras.
Le bras gauche se rapproche de la poitrine au démarrage grâce aux muscles adducteurs ce qui entraîne les épaules à suivre le mouvement. Mais les bras se retrouvent alors bloqués par le buste ce qui là aussi demande des ajustements en particulier dans la posture et le lie du putter.
Comme on le voit, aucun des 3 systèmes n’est parfait et à chaque fois il s’agit d’en comprendre les mécanismes précis. Il n’existe aucune solution miracle.
Ce qui explique bon nombre d’irrégularités (y compris chez les pros), c’est le mélange des systèmes. Certains joueurs sont dans des systèmes hybrides, c’est à dire qu’ils mélangent certains principes d’un système avec un autre, avec souvent des conséquences car certains mélanges sont plus compliqués à gérer que d’autres, et certains sont mêmes incompatibles.
Si chaque système appelle des principes bien distincts, c’est aussi le cas pour les outils pédagogiques de plus en plus nombreux sur les putting green. Beaucoup de joueurs n’ont pas conscience de leur système et n’utilisent pas les bons outils pour eux.
Comme dans les autres compartiments du jeu, il convient de faire les bons choix !
COMPRENDRE POURQUOI CERTAINS JOUEURS CHANGENT LEUR GRIP
PUTTING : Seve BALLESTEROS
Pour tous les passionnés de putting, il y a des noms qui marquent. Comme celui de Severiano Ballesteros, mythique champion des années 80, idole mondiale du golf avant Tiger Woods.
Ballesteros était l’exemple parfait d’un putting sensible, perceptif et naturel. Un exemple qui pourrait inspirer beaucoup de joueurs en hyper contrôle et parfois perdus dans des analyses mécaniques qui neutralisent leur réceptivité.
Son grip était un « reverse overlapping« , un grip que j’apprends à mes élèves, avec une dominance en pression de la main gauche. Un grip qui aligne parfaitement les deux avant-bras pour une symétrie parfaite du stroke.
Sa position était avant tout caractérisée par une recherche de confort. Une position assez penchée héritage des années 50 qui permettait à sa tête d’être basse, horizontale par rapport au sol, pour la tourner facilement vers la cible sans modifier l’orientation des yeux. Il attachait une grande importance au placement du regard, un principe curieusement disparu de nos jours et pourtant essentiel.
Cette position penchée l’obligeait à remonter le coude gauche dont il se servait comme d’un guide pour faire sortir la tête de putter en ligne. Un mouvement dominé par les bras ce qui le confortait dans cette perception d’un cheminement de la tête de club en ligne vers la cible en sortie d’impact.
L’épaule droite basse favorisait un déplacement bas du putter à l’élan et un angle à l’impact naturellement remontant, sans contrôle.
Il comptait 1 – 2 dans sa tête pour chaque putt, avec le même rythme.
Je reviens sur sa position à l’adresse pour préciser que vous pouvez parfois le voir avec des écartements de pieds différents d’un jour à l’autre, et parfois dans une même compétition, car c’est la recherche de confort qui primait pour lui. Même chose pour l’orientation plus ou moins à gauche des pieds.
Pour revenir à la position penchée, elle amenait la pointe de son putter à être relevée. Il aimait cette position qui contribuait aussi à son confort et il visualisait souvent un « hook » quand il jouait les longs putts visant légèrement à droite du trou. Il traçait une ligne parfaitement orientée sur le dessus de la tête du putter pour être certain de son alignement de la face compte tenu de cette caractéristique.
Pour l’anecdote, il s’entraînait souvent en début de soirée jusqu’à la nuit pour s’obliger à ne plus « voir » mais « percevoir« .
Quelques éléments pour vous rappeler l’importance de la partie sensible et perceptive au putting, dans notre époque dominée par les analyses et les chiffres. Une partie sensible et perceptive qui caractérise les meilleurs champions sur les greens !
Au putting ce n’est pas la forme du grip qui compte mais la fonction.
Voici en démonstration 4 grips différents pour un même putt :
1. Le grip dit « classique » main droite emboitée sous la gauche
2. Le grip « arm lock« , où le manche est calé contre l’avant bras gauche
3. Le « claw grip » où la main droite tient le manche « comme un stylo«
4. Le grip inversé où la main gauche est plus basse que la droite sur le manche
Prenez le temps d’observer la situation (inclinaison du trou, pentes…) en marchant autour de la zone de façon à avoir une bonne représentation mentale de la situation.
Puis allez jouer chaque balle avec un « compte à rebours » en tête (5-4-3-2-1-GO) en laissant vos mains et vos bras se diriger naturellement là où vos yeux ont regardé.
Pas de réflexion, pas de mouvement d’essai, pas de temps de pause qui amènerait une pensée parasite.
« Un coup d’oeil et les mains et les bras vont là où on a regardé«
Lorsqu’un joueur est éduqué à ressentir le rôle de chaque main dans le stroke en relation avec les bonnes intentions, le grip peut prendre n’importe quelle forme.
C’est donc le fait que le rôle des mains n’est pas clairement identifié au départ qui pousse un joueur en manque de performance à prendre un autre grip.
Le rôle de la main droite en particulier, souvent trop dominante ou directrice, amène des conflits entre direction et dosage, pouvant aller jusqu’aux tant redoutés « yips« .
Lorsque rôle et fonction de main droite sont correctement identifiés, nul besoin d’un grip alternatif.
A gauche avant : des bras et des mains enfermés.
Conséquence : tempo irrégulier, contacts irréguliers.
A droite après : des bras et des mains libérés.
Conséquences : tempo régulier, contacts réguliers
LE TEMPO EST A LA BASE DE TOUT
Trouver le BON tempo est la base de construction d’un putting simple, économique, répétitif et performant.
Quand le tempo devient juste, tous les autres facteurs de la mécanique du coup se corrigent : centrage, angle de frappe…
C’est dans le cerveau qu’il faut chercher ces secrets, que les neurosciences modernes commencent à pénétrer. En réalité, l’attention recouvre un ensemble de processus cognitifs complexes et chaque type d’attention va contribuer à une meilleure interaction avec le monde extérieur et intérieur.
FACONNER LA PERCEPTION
La perception est le processus de la façon dont on interprète ou analyse et prend de l’information visuelle et sensorielle. La perception est votre façon de comprendre les choses et donc ce que vous allez répondre aussi. Il ne peut pas être » la vérité « , mais il est » votre vérité « . Une étude a été réalisée en utilisant différentes formes de trous de golf de taille et on a demandé aux golfeurs après avoir terminé leur ronde qui des cercles noirs représentait la bonne taille d’un trou de golf. La majorité des golfeurs qui ont joué bien ce jour choisi une taille plus grande qu’un trou de golf normal, alors que la majorité des golfeurs qui ont joué mal ce jour-là choisi une taille qui était petite que la taille normale de trou de golf.
«Je me sentais si bien sur les verts aujourd’hui le trou semblait aussi grand qu’un seau! »
Vous pouvez être assez chanceux d’avoir eu un certain nombre de jours de golf sur les greens comme celui-ci; bien sûr, le trou n’a pas changé sa taille. En général, les conseils qui est normalement donnée est de rendre votre pratique plus difficile de sorte que la perception de la chose réelle est plus facile. Mais le résultat global devrait être de créer la perception ce jeu de golf est facile. Une fois que vous pouvez développer cette perception, je vous garantis que vous jouer au golf le plaisir et le succès.
LA FORMATION PUTTING ZONE
PREMIERE PARTIE
1. Présentation de PuttingZone et Geoff Mangum. Buts recherchés. Les compétences à acquérir en expertise de Putting.
2. Historique de l’enseignement du putting et références en coaching. L’évolution du putting des origines à nos jours.
3. Présentation des contenus PuttingZone : Touch-Stroke-Aim-Read
DEUXIEME PARTIE : CONTROLE DE LA DISTANCE
1. Tempo et gravité
2. Tempo et amplitude
3. Tempo et vitesse
4. Les ressources de notre corps pour doser
5. Les multiples façons d’apprécier une distance
6. Le core putt
7. Les perceptions physiques du dosage
8. Comment fonctionne le cerveau pour trouver la bonne amplitude
9. Les techniques pour maîtriser l’amplitude
10. Le fringe drill
11. Ajustement du dosage en montée, en descente, les plateaux, les longues distances
12. Relation entre grip et dosage
13. Relation entre posture et dosage
14. La recherche du dosage amène les préférences techniques
TROISIEME PARTIE : LA MECANIQUE DU PUTTING
1. Les principes physiques de l’impact
2. Ce que sait faire notre corps, et ce qu’il ne sait pas faire pour taper droit
3. Le réglage postural
4. Anatomie du grip
5. Les chaînes motrices du putting
6. Les perceptions corporelles
7. Les exercices pour taper droit
8. Les outils pédagogiques chemin/orientation
9. Centrage
10. Angle de frappe
11. Influences mécaniques sur la roule de la balle
12. Les fonctions motrices pour un impact droit
13. Analyse des exercices connus et autres outils pédagogiques
14. Les outils d’analyse (SamPutt Lab…)
QUATRIEME PARTIE : LA VISEE
1. Compréhension du mécanisme de la visée
2. Incidence de l’oeil moteur/directeur
3. Les particularités de la visée de profil
4. Exercices d’orthoptie
5. Visée et routine
6. Physiologie : comprendre les mécanismes régulateurs de la vision
7. Les outils pédagogiques pour viser
CINQUIEME PARTIE : LECTURE DU GREEN
1. Les techniques empiriques sont fausses
2. La notion de base-line
3. La notion de fall-line
4. Utiliser la base line et la fall line pour une lecture intuitive
5. Les techniques pour trouver la fall line
6. Les pourcentages de pente
7. La méthode « mathématique » pour trouver le point à viser
8. Quand l’intuition rejoint les mathématiques : l’exemple de la ligne droite
9. L’influence de la gravité sur les roules de balle
10. Les autres techniques : Vector, Aimpoint et Aimpoint Express
11. Routine et lecture
12. Les situations d’entrainement 13. Les outils pédagogiques
SIXIEME PARTIE : NOTIONS DE FITTING
1. Le joueur d’abord, le fitting ensuite
2. Problématique du putter
3. Loft et impact
4. Lie et impact
5. Centre de gravité et impact
6. Poids et impact
7. Influence du design
8. Influence de la répartition des masses
9. Equilibrage
10. La taille du putter
11. Les outils pour le fitting.
Une astuce « PuttingZone » pour taper droit.
L’idée est d’utiliser un Bic. Posez le sur le sol en direction de ce que vous voulez viser. L’arrière du Bic est arrondi, donc après la frappe si le Bic tourne à gauche c’est que la face était orientée à droite. S’il tourne à droite, c’est que la face était orientée à gauche. Le Bic aide aussi à avoir un angle de frappe tangentiel, ni descendant ni remontant, ce qui permet la meilleure maîtrise directionnelle.
LE MYTHE DE L’ACCELERATION AU PUTTING
Il faut en finir avec certaines croyances au putting, la première étant celle de l’accélération de la tête du putter à l’impact.
La première habileté du putting est celle du contrôle de la vitesse de roule de la balle pour doser une distance.
Accélérer à la descente complique considérablement le dosage car il est impossible de maîtriser la vitesse de départ de la balle, c’est ce qui est démontré par tous les relevés effectués à l’aide des logiciels d’analyse dont on dispose aujourd’hui, ce que PuttingZone a déjà expliqué et démontré depuis plus de 10 ans.
L’accélération à la descente avait un sens dans les années 50 et 60 lorsque la tonte des greens n’était pas aussi rase que maintenant ; il fallait une petite « tape » à l’impact avec du loft pour faire sortir la balle de sa dépression, comme cela avait été mesuré en 1955 par Karsten Solheim, le fondateur de Ping qui définit alors le degré de loft des putters.
Depuis, les tontes n’ont cessé de devenir plus basses, et la roule plus prédictive. Le premier joueur à avoir équilibré son mouvement avec un dosage exceptionnel des distances fut Ben Crenshaw dans les années 80, un équilibre des amplitudes du mouvement que l’on retrouve aujourd’hui chez les joueurs les plus réguliers au putting.
Doser n’est pas accélérer. Doser c’est maitriser la vitesse à laquelle la balle tombe idéalement dans le fond du trou, et lorsque cette vitesse de roule est visualisée, cela rend physiquement impossible toute accélération.
Un mouvement qui se termine plus loin que l’amplitude du backswing est un mouvement accéléré et représente un risque statistique parfaitement démontré aujourd’hui.
Cherchez à équilibrer votre mouvement avec un tempo identique vers l’arrière et vers l’avant. Par exemple si le tempo est de 1s du démarrage au sommet du backswing, il aura le même tempo de 1s du sommet du backswing au finish dans une amplitude symétrique, comme on le voit dans mes photos.
PuttingZone est la seule démarche qui forme les joueurs à trouver leur tempo comme fondation de leur putting, et ce depuis plus d’une dizaine d’années. Cette démarche est désormais celle de tous les grands coachs de putting du Tour, Phil Kenyon en tête (coach de Tommy Fleetwood, Rory McIlroy, Francesco Molinari et de dizaines d’autres pros).
LE DOSAGE DES LONGS PUTTS :
Quelques astuces PuttingZone pour vous aider à comprendre et gérer les problèmes de dosage des longs putts.
Le problème :
Au delà d’une certaine distance l’identification de la cible n’est plus nette. Lorsque vous regardez un trou à 2m, 4m, 5m, il est net, vous voyez nettement l’intérieur du trou, le contour etc. Au-delà d’une distance comprise entre 6 et 8m, cela ne devient en général plus le cas. Le cerveau n’identifie donc plus clairement la distance et la régulation de l’amplitude du mouvement est alors défaillante.
Des solutions :
– pour favoriser la régulation de l’amplitude, gardez toujours le même tempo pour tous vos putts. Ne frappez pas. Le corps ne dose pas en accélérant. N’ayez pas peur d’augmenter la taille du mouvement.
– placez vous si cela est possible au double de la distance du putt à jouer, (par exemple sur un putt de 8m, reculez encore de 8m, vous êtes donc à 16m). De cette distance imaginez devoir putter en visualisant le mouvement, puis regagnez votre balle : la distance vous paraîtra immédiatement plus gérable.
-marchez la distance du trou à la balle en regardant la taille et la netteté du trou diminuer.
-placez vous à mi-distance entre votre balle et le trou et imaginez jouer la balle de cet endroit ; faites un swing d’essai de cet endroit pour cette distance, mémorisez la taille de ce mouvement puis regagnez votre balle. Refaites le mouvement d’essai mémorisé comme si vous vouliez envoyer la balle à la moitié de la distance. Puis rajoutez de l’amplitude sur un 2e mouvement d’essai en visualisant les 3/4 de la distance, puis rajoutez encore une fois la même chose directement sur la balle pour parcourir la bonne distance.
Ce système de fractionnement est également utilisé pour les greens avec différents plateaux.
Bien doser est un processus naturel et l’être humain est capable de bien doser,sauf qu’au putting,notre cerveau a besoin de percevoir comment ça roule par rapport à un effort donné, combien pèse le club et comment la gravité agit sur le balancier.
Pour justement arriver à bien doser,il faut être capable d’établir une relation entre la perception de comment se balance le club par rapport à l’influence de la gravité et le résultat obtenu, c’est à dire établir un réseau de relation entre l’amplitude, l’effort ressenti pour cette amplitude,le tempo lié à la gravité et la mémorisation de la roule produite.
Tout ça devrait passer par un apprentissage,sincèrement je pense qu’on ne peut pas y arriver tout seul, c’est toute une éducation, tout un cheminement et un développement personnel pour arriver justement à bien se servir de toutes ces ressources indispensables pour bien doser, à savoir le poids, la gravité et le tempo.
Métronome = contrôle. Tempo naturel = pas de contrôle.
Donc pas de métronome
Le « Tempo naturel » sur lequel je règle le métronome et pas l’inverse. Et cela ne convient pas à tout le monde! C’est un peu comme si tu me disais un Musicien ne devrait s’occuper que de son tempo naturel, on peut avoir besoin d’aide ou de repères pour être régulier. Et puis lorsque c’est pour des ados qui ne comprennent pas le tempo ou vitesse d’ exécution cela peut aider.
Le tempo naturel lié à une tâche motrice précise est utilisé des centaines de fois par jour avec la plus grande régularité sans qu’on est à rien mesurer du tout. Quand tu déplaces un stylo de la position A pour le poser à la position B, le tempo naturel s’applique sans mesure. Il s’ajuste aussi naturellement en fonction de nos ressources du moment.
PUTTING ET VISUALISATION
Une des grandes différences entre les pros du tour et les amateurs concerne la visualisation du putt à effectuer. Un terme qui reste souvent vague chez les amateurs. Voici quelques idées pour comprendre en quoi consiste réellement la visualisation.
1. Visualisation des tâches
Lorsqu’un champion arrive sur le green, il voit aussitôt les différentes tâches à accomplir. Il sait et voit les étapes de sa préparation : la façon dont il va lire ce putt, comment il va s’aligner pour putter droit vers un point avec le bon dosage. Les différentes tâches pour y parvenir apparaissent clairement dans sa tête et c’est pour cette raison qu’il n’en oubliera aucune.
2. Visualisation large
Lire un putt, prédire la courbe, démarre par une visualisation large. C’est une grande différence avec les amateurs qui attendent d’avoir le nez sur le balle et ne voient… rien. La première perception d’un putt est large et intuitive. Regarder l’ensemble du green pour percevoir sa pente générale, marcher la distance, regarder la partie finale du putt sous différents angles envoie au joueur un sentiment général qu’il va pouvoir affiner.
3. Visualisation de la vitesse
En fonction du premier ressenti le joueur voit exactement à quelle vitesse sa balle rentre dans le trou. C’est seulement alors qu’il va utiliser différentes techniques pour choisir son point de visée.
4. Visualisation de la trajectoire finale
Le joueur peut maintenant projeter sa visualisation sur le sol en une courbe et se passer le film de la roule de la balle sur cette trajectoire.
5. Visualisation du mouvement
A ce stade le joueur « se voit faire » et va s’installer pour répéter ce film. Une sensation gestuelle émane de cette action et guide le joueur dans son exécution. C’est à ce stade que survient l’image d’une clé technique et du type de focalisation.
6. Visualisation émotionnelle
Elle ne peut être exclue du processus de préparation. Se renvoyer l’image de la réussite pour éviter toute pensée négative, écouter son corps pour calmer ou stimuler le mouvement.Chacune de ces étapes se travaille et se consolide à l’entraînement. Avoir envie d’imiter un champion en décelant ces différentes étapes peut faire progresser beaucoup d’amateurs.
Une vocation de pédagogue, vite reconnue Laurent Jockshies a failli devenir enseignant d’équitation. C’est à sa portée : à 18 ans il détient un 3° Degré Fédéral, le plus haut niveau de maîtrise de l’art équestre. Mais il est aussi golfeur et index 2 à 16 ans. Il passe son temps sur le practice à prodiguer des conseils et c’est finalement le golf qui l’emporte.
Laurent s’inscrit à l’Ecole Fédérale de Golf en 1988 pour y passer son Brevet d’Etat. Très vite remarqué par ses formateurs, pour ses talents de pédagogue, Laurent est orienté dès l’obtention de son diplôme sur le Centre UCPA de Lacanau.
Il est alors Responsable de l’Ecole de Golf pendant près de 10 ans, assurant l’accueil de près de 15 000 golfeurs. Devenu Conseiller Pédagogique auprès de l’Ecole Fédérale,Laurent assure la formation d’une centaine de Pros enseignants. Il est également formateur de la filière Haut-Niveau sous la Direction de Jean-Etienne Lafitte, Entraîneur National.
Il forme entre autres :
Valérie Michaud, Frédéric Cupillard, Cédric Hoffstetter, ou encore Christophe Muniesa, Directeur Technique National, et une vingtaine d’autres Pros qui évoluent sur les circuits. Lorsque la jeune Gwladys Nocéra – devenue par la suite n°1 européenne – décide de passer professionnelle, c’est vers Laurent que son père pourtant Pro de Golf, l’envoie en formation durant une année complète. Plus tard, il cherche à nouveau les meilleures solutions pour développer encore ses propres compétences. C’est à ce moment qu’il se rapproche du légendaire Pro américain Gary Wiren, alors entraîneur de l’USPGA. Il s’ensuit une longue collaboration qui se concrétise par la mise en place de formations spéciales destinées aux Pros, comme par exemple, le programme :
« Power Golf, les techniques des plus longs frappeurs pour optimiser leurs distances de frappe…»
Cherchant à faire partager sa passion, Laurent devient le collaborateur le plus prolifique du mensuel Golf Magazine, avec plus de 200 pages d’articles techniques en 5 ans. Dont toute une série d’articles spéciaux intitulés :
« PUTTEZ COMME UN PRO»…
C’est encore Laurent qui est le premier à importer en France le concept des outils pédagogiques, utilisés par les meilleurs Pros à travers le monde…
PUTTING : une bonne image de l’impact.
Pour taper droit au putting, visualisez un avion qui décolle le long de la piste. Cette image peut vous aider à maintenir le putter square durant la frappe en évitant de le laisser tourner. Maintenez la pointe et le talon du putter à la même distance du sol, quelle que soit l’inclinaison du sol. Une bonne image du but à atteindre est plus efficace qu’une description technique complexe et vous aidera à trouver naturellement un impact droit et répétitif !
POURQUOI RATE T ON DES PUTTS COURTS PAR LAURENT JOCKSCHIES ?
voir son site : http://www.lj-golf-academie.com/
La collaboration récente avec Geoff Mangum (l’un des meilleurs experts mondiaux en la matière), m’a permis de compléter et justifier le contenu de ce nouveau stage très apprécié par les champions mais aussi par les amateurs exigeants…
avec Geoff Mangum et Manon Gidali détentrice du meilleur score féminin universitaire jamais réalisé sur 3 parcours – battant les anciennes N°1 mondiales : Lorena Ochoa et Annika Sörenstam, détentrices des précédents records universitaires. Vous Aussi, Progressez Plus Vite : de nombreux articles sont publiés régulièrement sur les putts courts. Or la problématique du putt court n’y est souvent pas abordée, avec les mêmes conseils redondants depuis des années. La problématique d’un putt court est triple.
1. Sur le plan de la visée d’abord, car à une distance faible du trou la taille de celui ci devient trop grande pour que la focalisation soit efficace
2. Sur le plan de la mécanique car la distance devient trop faible pour ressentir une inertie suffisante du putter
3. Sur le plan mental enfin car le joueur sait qu’il « doit » rentrer
Ce sont sur ces 3 points que l’expert de putting doit apporter des solutions, et non comme on le voit trop souvent sur :
Le centrage qui a très peu d’incidence à moins d’1,5m.
La position des yeux qui n’a aucune incidence
Le contrôle du chemin qui n’a aucune incidence sur la réussite
BUT DEFIS
La plupart des golfeurs ont des difficultés avec but. Cela pourrait être un ou plusieurs de beaucoup de choses différentes: la perception de l’emplacement cible, la conscience de soi dans l’espace à 3 dimensions, putter orientation à la cible, l’auto-orientation du putter, la conception de putter, et le raccord putter. Il est à la fois objectif statique et dynamique objectif … La connexion cerveau / corps vient vraiment ici quand vous voyez un golfeur visant une façon statique et cela change radicalement dynamiquement. Apprendre à utiliser la ligne sur votre putter plus comme une boussole par rapport à un rapporteur pourrait apporter le but dynamique et statique but ensemble, d’autant qu’il est pas exact. Si votre putter est équipé pour vous, sachant que vos tendances de but pourrait aider à cartographier le jeu du trou du tee au green!
Les facteurs physiques qui pourraient influencer objectif:
Vos putts sont FINITION gauche du trou (droitiers)
- balle trop loin vers l’avant
- la rotation du club dans le sens inverse des aiguilles d’une montre
- arbre incliné vers l’arrière
- angle de l’arbre abaissé
- l’alignement du corps trop à gauche
- putter conception où il apparaît « ouvert » quand il est « carré »
Vos putts sont Finition droite du trou (droitiers)
- balle trop loin
- rotation du club dans le sens horaire
- arbre penché vers l’avant
- angle de l’arbre soulevé
- l’alignement du corps trop à droite
- putter conception où il apparaît « fermé » quand il est « carré »
Angle de face à l’impact
L’angle de la face du putter à l’impact détermine la direction de la balle initiale à 83% et est le facteur le plus important pour la direction de la balle. Vous manquez putts courts en raison principalement d’une face du putter mal alignées lors de l’impact. Pour commencer la balle dans la direction prévue de la face du putter à l’impact doit être assez précis. Une erreur d’angle de face de seulement environ 1 degré se traduira par manque le trou dans un putt de 4 mètres (si le chemin de putter est carré dans le même temps). Pour la moitié de la distance en un putt de 2 mètres d’une erreur d’environ deux degrés se traduira par manque le trou.
Direction du chemin à l’impact
La direction de la trajectoire de putter décrit le sens de la trajectoire d’oscillation par rapport à la ligne de cible destiné à l’impact. La direction du chemin de swing à l’impact détermine le sens de balle initiale à 17% et est donc presque 5 fois moins important par rapport à l’angle de la face du putter. Une erreur de la direction du tracé de 4,5 degrés dans un putt de 4 mètres et une erreur de parcours de 9 degrés dans un putt de 2 mètres seront résultent en l’absence du trou (si la face du putter est carré dans le même temps).
Visage angle par rapport à la direction de patch
Comme l’influence des erreurs de face du putter sur la direction de la balle est 5 fois plus élevé par rapport aux erreurs de chemin de putter, la rémunération doit être ajusté en conséquence.
Les erreurs et les conséquences fréquentes |
Bien que les compensations douces ne sont pas nécessairement critique, compensations compliquent toujours la course et, en outre tendance à nuire à la cohérence de l’ensemble.Problèmes avec le visage et le chemin d’accès sont plus pertinents pour les putts courts, où le contrôle de la direction devient prédominant, et sur les putts de rupture.Les erreurs qui en résultent sont tirant ou en poussant putts, ou sur- ou sous-lecture pauses.Pour corriger les erreurs arsing d’une configuration inadéquate par conséquent le programme d’installation doit être fixé au préalable
L’aide en mettant PerfectStroke
Le double forage de balle
L’aide Path Finder:
Ajustez la position de la balle
Si vos balles sont constamment à gauche ou à droite, alors vous pourriez aussi penser à l’ajustement de la position de la balle dans votre position latérale. Sur une trajectoire en arc normalement la face du putter sera légèrement ouverte dans le backswing et à proximité pendant le swing avant. En fonction de la position de la balle lors de l’impact de la face sera plus ou moins fermée par rapport à la cible. Vous devrez maintenant trouver votre position de la balle optimale où les balles vont droit. La position de la balle normale serait une largeur de balle à gauche dans la position. Si les boules ont tendance à aller à gauche, une position de la balle un peu plus à droite va soutenir une face du putter plus ouverte à l’impact.
Vainqueur de 27 tournois dont 2 Masters en 1984 et 1995, il est reconnu comme le joueur à la performance inégalée au putting.
Est il cité en exemple par les méthodes de putting ?
Non. Vraisemblablement car on ne sait pas trop expliquer pourquoi il est meilleur que n’importe quel autre joueur. Depuis des années, les experts ont bien tenté de décrire et analyser son placement, l’orientation de ses pieds, le positionnement de ses yeux, le fonctionnement de ses épaules, mais aucun, absolument aucun n’a décrit les raisons de son succès.
Ben Crenshaw ne s’est jamais entraîné à guider son putter « sur un arc », ni à viser le « sweetspot », ni à frapper « en remontant » ou n’importe quelle autre considération mécanique.
Il n’a jamais pensé à placer ses yeux au dessus de la ligne, encore moins son oeil gauche.
Il n’a jamais pensé utiliser ses « grands muscles », bloquer ses poignets, ou utiliser ses épaules pour contrôler le mouvement. Finalement, il n’a tout simplement jamais pensé en terme mécanique.
Ben Crenshaw décrit son putting comme perceptif. Il explique ressentir le putter dans ses mains, ses doigts avec une pression de ses pouces sur le manche pour ne pas faire tourner la face. Il explique comment caler la pression de son grip par rapport au poids du putter.
Il ne joue pas ses épaules mais ses bras librement pour ressentir leur poids. Il ne bloque pas sa prise d’élan pour accélérer à la frappe, il joue sur l’amplitude de son mouvement de bras pour varier les distances. La recherche du dosage sans accélérer est sa priorité sur tous les putts.
C’est le développement des neurosciences de ces 20 dernières années qui permet aujourd’hui de comprendre comment fonctionne notre corps en percevant un poids en mouvement, un tempo guidé par la gravité, les ressources liées au dosage, qui justifie enfin les choix de Ben Crenshaw.
Et au fait saviez vous que Ben Crenshaw était le mentor de Jordan Spieth au putting ?
Break Aim-Point Charts Limitations for Learning Skills for Reading Putts
Coordonnées
PuttingZone de Geoff Mangum 518 Woodlawn Ave Greensboro NC 27401 USA
Aim points per green speed, distance, and slope, from H.A. Templeton, Vector Putting: The Art and Science of Reading Greens and Computing Break (Fort Worth TX: Vector Golf Inc., 1984) (over 20 years ahead of AimPoint Golf and all others)