La grande histoire du Golf

Le Golf interdit par les autorités en 1457:

B_a2Zq3WIAAJJkDLa loi de James II du 6 mars 1457 interdit le golf et le football,  sur les terrains réservés à l’entrainement à l’arc .  La loi est la première preuve écrite connue pour le jeu en Écosse . Avec une monarchie faible, des nobles et une menace constante d’invasion, l’entraînement militaire était obligatoire pour tous les hommes de plus de 12 ans. Cependant, au lieu de pratiquer le tir à l’ arc , les gens ordinaires préfèrent jouer au golf et au football . L’interdiction de 1457 a été répétée en 1471et 1491 , donc il ne doit pas être entièrement réussi.

Le golf évolue encore et toujours:

le goffLe premier livre imprimé entièrement consacré au golf est le poème épique et héroïque de Thomas Mathieson de 1743 .

«The Goff» a été publié en plusieurs éditions et continue d’attirer l’attention aujourd’hui. Il raconte l’histoire d’un jeu sur Leith entredeuxjeunes golfeurs d’Edimbourg. Mathiesonest alors avocat etAlexander Dunningest libraire et éditeur àEdimbourg.

 

 

L’ESSOR DU GOLF

Les francs-maçons se révèlent des golfeurs passionnés, qui vont soutenir, organiser et développer le jeu de 1750 à 1850. Les premiers clubs de golf sont en effet des loges maçonniques qui vivent en étroite communion.

Le Moyen Age voit apparaître de par l’Europe des jeux de balles et de battes tout à fait semblables au golf :

Le « Hurley«  en Irlande, le « le Shinty«  en Ecosse, le « Chole«  en Flandre, la « Soule« , sa version française et surtout le « Pall Mall«  qui voit le jour en Italie.
Le golf prend sa forme définitive en France. On y joue avec des clubs qui ressemblent déjà à des Clubs de golf. Le swing est presque identique. Le jeu consiste à faire passer la balle dans un cerceau situé au bout de l’aire du jeu.

Le golf en début de siècle, le golf évolue - Histoire du Golf sur Golf Passion
Le jeu des princes

Catherine d’Aragon, la première des 6 épouses infortunées d’Henri VIII, roi d’Angleterre, évoque le golf dans une lettre adressée au cardinal Wolsey en 1513. Mais ce jeu s’implante vraiment outre-manche en 1603, lorsque Jacques VId’écosse devient aussi Jacques Ier d’Angleterre. Ce souverain installé à Londres sa cour, sa famille et ses « clubs ». Le golf a alors conquis ses lettres de noblesse et dans l’aristocratie. Dames et seigneurs en costume de cour swinguent au cœur même de la ville…au mépris des portes et des fenêtres brisées ainsi que des passants blessés. Aussi les autorités prennent-elles des mesures pour protéger le public : le port d’une veste rouge pour les golfeurs dans un premier temps, si besoin est l’envoi à la campagne dans un second-temps. image:http://www.golf-passion.org/images/histoire1.jpg

Le golf, jeu de princes et de princesses - Histoire du Golf sur Golf Passion
L’artisanat golfique

le golf se propage dans le monde entier. Grande puissance maritime, ce pays possède de nombreuses colonies. Les riches marchands emportent leurs« clubs » au cours de leurs voyages. Le jeu apparaît en Italie, en Allemagne et dans l’état de New York, cent ans avant que le golf écossais y soit mentionné. Des « clubs » ont même été retrouvés dans un galion coulé au début du 17e siècle alors qu’il naviguait vers l’Indonésie.

La Troisième guerre Mondiale peut avoir lieu, on à des règles pour jouer.

Même une Guerre Mondiale n’a pas suffi à arrêter certains joueurs à jouer au golf. Le comité de Richmond G.C, Angleterre, a émis un règlement temporaire en 1940, qui était affiché au clubhouse. Tous les joueurs devaient donc respecter les règles suivantes :

1 : Il est demandé aux joueurs de ramasser bombes et obus pour éviter qu’ils causent des dommages aux tondeuses du terrain de golf.

2 : En compétition, pendant les tirs ou les lâchers de bombes, les joueurs peuvent se mettre à l’abri, sans pénalité.

3 : Les positions des bombes connues à action retardée, sont marquées par des drapeaux rouges à une distance de sécurité raisonnable, mais pas garantie.

4 : Les éclats d’obus et de bombes sur les fairways ou dans les bunkers dans une longueur de club d’une balle, peuvent être retirés sans pénalité.

5 : Une balle retirée suite à une action de l’ennemi, peut être replacée, ou si elle est endommagée, une balle peut être déposée, pas plus près du trou, sans pénalité.

6 : Une balle qui est dans un cratère peut être retirée et déposée, pas plus près du trou, sans pénalité.

7 : Un joueur dont le stroke est affecté par l’explosion simultanée d’une bombe, peut jouer une autre balle à partir du même endroit. Pénalité: un stroke.

L’origine du golf se perd dans la nuit des temps.

Ce jeu de princes (ce sport, maintenant), n’existerait plus si les francs-maçons anglais, golfeurs passionnés, ne l’avaient soutenu et développé entre 1750 et 1850.

Depuis, ce sport, rempli de traditions, a su évoluer à travers le temps sans perdre son identité profonde.
Les terrains, les règles, le matériel, les compétitions sont autant de domaines délicats ayant chacun évolué à leur façon, suivant un chemin personnel au cours de deux siècles qui jalonnent l’histoire du golf.

D’où vient le golf ?

Nul ne le saura sans doute jamais. Si l’on en croit le poète latin du 1er siècle, Martial, il existait à l’époque de l’Empire Romain un jeu populaire, la panagica, qui devait se pratiquer avec une balle en cuir remplie de plumes et un bâton de forme courbe.
Les règles du jeu furent codifiées en 1764 par le club de St Andrews, le fameux Royal and Ancient, qui est en quelque sorte « La Mecque du Golf ».
En France, le parcours le plus ancien est celui de Pau, créé en 1856.

C’est également le premier parcours construit en Europe.

L’origine du Golf

Les historiens du golf pensent que ce jeu s’est développé simultanément en Ecosse et aux Pays-Bas.

Les plus anciennes archives relatent le pratique du…Kolf dès le début du 14esiècle aux Pays-Bas, et en Angleterre (sous le nom de Cambuc). Le Moyen Âge voit apparaître de par l’Europe des jeux de balles et de battes tout à fait semblables au golf :

Le « Hurley » en Irlande, le « le Shinty » en Ecosse, le « Chole » en Flandre, la « Soule », sa version francaise et surtout le « Pall Mall » qui voit le jour en Italie.
Le golf prend sa forme définitive en France.

On y joue avec des clubs qui ressemblent déjà à des Clubs de golf.

Le swing est presque identique.

Le jeu consiste à faire passer la balle dans un cerceau situé au bout de l’aire du jeu.

Le golf au royaume d’Orange

Les pays-Bas sont passés maîtres dans la fabrication des balles de plume et les envoient en Ecosse contre des « clubs » en bois. Les échanges commerciaux sont fréquents à cette époque entre les 2 pays et se poursuivent jusqu’au 18e siècle.

Grâce aux Pays-Bas, le golf se propage dans le monde entier. Grande puissance maritime, ce pays possède de nombreuses colonies. Les riches marchands emportent leurs « clubs » au cours de leurs voyages.

Le jeu apparaît en Italie, en Allemagne et dans l’état de Nex York, cent ans avant que le golf écossais y soit mentionné. Des « clubs » ont même été retrouvés dans un galion coulé au début du 17e siècle alors qu’il naviguait vers l’Indonésie.

Disparition surprise

Et puis, brutalement, sans raison apparente, le golf disparaît des Pays-Bas au 18e siècle. Il tombe aussi en disgrâce en Angleterre. Car les souverains régnants ne lui portent aucun intérêt. Toujours désireuse de plaire, la noblesse remise ses « clubs ». Quant à la classe moyenne, elle n’a toujours pas les moyens de s’adonner à ce jeu.

La prépondérance écossaise

Le golf entre alors dans une longue période de léthargie.

Sauf en Ecosse, où il va renaître de ses cendres. Tout d’abord pour des raisons économiques. La fabrication des « clubs » est en effet devenue l’une des ressources importantes du pays jusqu’à la fin du 16e siècle. Des amateurs plus ou moins talentueux les fabriquent.
Des lors que le roi et la noblesse se mettent à jouer, le commerce des « clubs »se développe. Les premiers « clubmakers » sont des fabricants d’arcs, plus experts dans la souplesse et l’élasticité des bois que les menuisiers.
La seule habilité des artisants n’aurait cependant pu permettre de garder son prestige au golf. L’apparition de nouveaux joueurs restant limitée, pour des raisons pécuniaires, le jeu se remit à péricliter.

Sans la francs-maçonnerie au 18e siècle, il n’aurait pas survécu…

L’essor du Golf

Les francs-maçons se révèlent des golfeurs passionnés, qui vont soutenir, organiser et développer le jeu de 1750 à 1850. Les premiers clubs de golf sont en effet des loges maçonniques qui vivent en étroite communion. Ainsi un joueur peut-il appartenir à plusieurs clubs.

Par exemple : Andrew Duncan, maître maçon, membre fondateur de l’Honorable Society et capitaine de Saint Andrews et de Blackheath.

Des agapes d’anthologie Mais, à l’origine, les membres se réunissent surtout pour festoyer.

Ils introduisent dans les « Clubs-Houses » le lustre et l’apparat qui leur sont chers. Les banquets procèdent alors d’un véritable cérémonial.

On dîne en uniforme adéquat, veste rouge, Knickers noirs, chaussures vernies à boucle et bas blancs.
De nouveaux membres sont élus selon une procédure typiquement maçonnique : dans une boîte close, chacun des participants glisse à son gré une boule blanche ou noire. Il suffit d’une seule boule noire (et anonyme) pour que le postulant soit refusé (Blackboulé).

Les élus sont ensuite soumis à une épreuve. Le capitaine a aussi le privilège d’élire chaque année 3 nouveaux membres par une « poignée de main ».

John Taylor, capitaine de l'honourable Company d'Edinburg Golfers - Histoire du Golf sur Golf Passion

Tournois et compétitions

La passion du jeu ne tarde cependant pas à prendre le pas sur l’amour de la bonne chère. Parieurs acharnés, les francs-maçons organisent tournois et compétitions.

Il édictent des règles bien précises. Confiants dans l’esprit fair-play des joueurs, ils se contentent d’en fixer 13. Les premières sont définies lors de la création du club de Leith. Le Silver Club de l’Honorable Company apparaît en 1744. A Black-heath, le Silver Club se joue pour la première fois en 1766 et la médaille d’or en 1797. Les tournois ouverts à tous débutent en 1860, avec la création du Belt. Le premier open sur 4 tours de 18 trous se dispute en 1892, pour un prix de 100livres.
Quant au trophée du British Open Amateur, il s’agit d’une coupe en argent, ornée de scènes de golf, dernier souvenir des agapes maçonniques. Le golf est alors devenu un sport prêt à conquérir le monde.

Le golf, tournois et compétitions - Histoire du Golf sur Golf Passion

Première pierre historique

En 1744, William Saint-Clair de Roslin, grand maître héréditaire des francs-maçons d’écosse, pose à Leith la première pierre de l’Honorable Company of Edinburgh Golfers, en présence du comité de la société des maçons.
Cette cérémonie fait date dans l’histoire du golf, car elle marque la naissance des clubs organisés

L’essor impérial

La franc-maçonnerie est une société secrète qui ne laisse rien filtrer de ses activités en dehors des loges…

Rien, hormis le golf. Sa puissance est déjà considérable.

Elle détient des postes-clés tant dans le monde politique que dans le monde économique et commercial.

Grâce à son influence, le golf franchit ainsi les frontières et se propage à travers l’empire colonial britannique.

Les premiers parcours sont inaugurés en 1830 aux Indes et en Australie par les émissaires, golfeurs et francs-maçons, des grandes maisons de commerces londoniennes.
Le golf fait son entrée sur le continent européen en 1860 avec la création du club de Pau, dans les Pyrénées. Il arrive en 1873 à Montréal, même si l’Amérique joue au golf depuis longtemps.

En 1743, un an avant la fondation de l’Honorable Company, David Deas, originaire de Leith et premier grand maître maçon aux Etats-Unis, avait fait venir 96clubs et 432 balles d’Ecosse pour le club de Charleston, en Caroline du Sud. Les envois vers le nouveau monde ne cesseront de se multiplier, preuve que le golf s’y répand comme une traînée de poudre.

L’ère moderne

En 1848, survient un événement qui va révolutionner l’histoire du golf : la découverte de la gutta-percha.

Cette résine issue d’un arbre de Malaisie durcit à l’air libre, mais retrouve sa souplesse dans l’eau chaude.

Elle peut alors se modeler facilement à la main ou dans un moule.

Démocratisation

Les balles en gutta-percha, les « guttas », sont résistantes, imperméables et même beaucoup moins chères que les balles en plumes. Les joueurs se sont aperçus que les balles usagées, c’est à dire celles qui portaient des traces de coups, étaient plus contrôlables que les neuves. Aussi, durent-elles être striées en surface. Les « guttas » vont permettre au golf de se démocratiser et de connaître ainsi une formidable explosion. Elles vont aussi provoquer un changement radical dans le matériel.

Série de rares putters - Histoire du Golf sur Golf Passion

L’évolution du matériel

Les « guttas » endommageant les têtes des clubs en bois, ceux-ci sont vite supplantés par les clubs en fer.

En 1880, les têtes deviennent plus courtes, plus larges et leur face convexe. Elles sont sculptées dans un bois américain très dur, le plaqueminier. Pour insérer le manche, la tête est percée d’un trou. Ce procédé facilite l’apparition d’une fabrication mécanisée. Les clubs en bois valent désormais plus cher que les balles. Depuis les débuts de la « guetta », le nombre de joueurs ne cesse de croître.

Tous veulent des clubs en fer. Les forgerons, qui se contentaient de forger de temps à autre la tête d’un cleek, le seul club en fer alors utilisé, abandonnent leurs autres activités pour se consacrer à la fabrication des clubs. Le règne des « cleekmakers » durera jusqu’à la première guerre mondiale.

Des spoons-niblicks et le fameux putter Gassiat - Histoire du Golf sur Golf Passion

Le golf en Amérique

Les américains ne tardent pas à industrialiser la fabrication du matériel de golf.

En 1902, ils exportent 100 000 clubs vers la grande-Bretagne. L’ère des artisans est révolue. Celle du golf commence à peine, mais tout s’accélère. La simple tondeuse à gazon crée une véritable révolution, en permettant l’installation de nombreux parcours.
En 1900, Samuel Coburn Haskell invente une balle supérieure à la « gutta ». Faites de longues et minces bandes de caoutchouc étroitement serrées autour d’un noyau central et enveloppées de gutta-percha, elle est plus souple que la « gutta ». Elle abîme donc moins les têtes en bois.

Déficit en bois

En 1920, la production de clubs est si importante que le bois vient à manquer.

Les Américains lancent les manches en acier tubulaire. Avec les têtes en plaqueminier ou en chrome inaltérable, ils forment des clubs performants, très en vogue jusqu’à la seconde guerre mondiale.
La paradoxale Amérique, qui affirme sa suprématie sur le matériel, n’a pas encore de parcours. Ou si peu !

Le 20e siècle l’a vue déchirée par la guerre de Sécession, et il faut attendre 1888pour que le golf y démarre vraimen

Les légendes du golf, Harry Vardon, Henry Taylor et James Braid - Histoire du Golf sur Golf Passion

Débuts foudroyants

Le premier véritable parcours américain, dessiné par Willie Dunn, et le premier « club-house », conçu par Stanford White, sont construits en 1891 à Shinnecock, dans le Long Island.

En 1894, apparaît l’U.S. Golf Association.

On inaugure la même année l’U.S. Open et le championnat des Etats-Unis amateurs. Les golfeurs américains mettent les bouchées doubles. Ils font venir des professeurs d’Ecosse et d’Angleterre. Le golf de compétition se développe aussi dans les universités.

Suprématie américaine

La croissance du golf dans le nouveau monde est remarquable : ils étaient 10 joueurs en 1888, 350 000 en 1913 et plus de 2 000 000 en 1925. En remportant le British Open en 1922, Walter Hagen marque le début de la suprématie américaine. Il est aussi le premier d’une nouvelle race de golfeurs professionnels…ouvrant aux champions d’aujourd’hui une voie pavée d’or !
De jeu, le golf est donc devenu un sport. Voire une doctrine et, pour beaucoup une, obsession. Les parcours se multiplient, de plus en plus beaux, de plus en plus techniques. Les clubs empruntent à l’aéronautique les matériaux les plus sophistiqués. Le nombre de golfeurs continue d’augmenter.

Le golf évolue encore et toujours. Seule la passion qu’il inspire demeure immuable.

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