CHANGER VOS HABITUDES : une simple question de maîtrise de soi ?
Apprendre à programmer et re-programmer les habitudes et comportements automatiques est un défi scientifique majeur, par Dezső Németh, Professeur de psychologie, IMéRA.
LA ROUTINE OU LE MOMENT DE VERITE
Le cerveau ne prévoit pas le swing la même manière chaque fois.
Mais les cerveaux gauches dominants ont une moins bonne gestion du stress car leur langage interne, trop riche, diminue leur motricité.
Le cerveau droit, chez l’homme, est le cerveau de la créativité, de la symbolique et de l’intuition
Si vous voyez la danseuse pivoter dans le sens des aiguilles d’une montre, vous utilisez principalement votre hémisphère droit et dans le sens inverse, c’est votre hémisphère gauche qui est prédominant.
La majorité des personnes voit la danseuse pivoter dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. C’est en effet, le cerveau gauche le plus sollicité dans notre société cartésienne. Toutefois, si vous faites un petit effort mental, vous pouvez changer la perception de la direction du pivot de la danseuse. Ceci démontre que l’on peut contrôler ses fonctions cérébrales. La plupart des sportifs de haut niveau, des gauchers ou des droitiers, ont une préférence cérébrale qui leur confère un avantage.
J’ai la conviction que quasiment 100 % des coups ratés au golf ont pour origine une mauvaise préparation, donc une mauvaise routine ou l’absence de routine qui se déroule en deux phases :
- En zone de réflexion (1 à 2 m derrière la balle regard dans le sens du jeu) Nous recueillons un maximum d’informations : le lie, le vent, la cible, le focus, la distance… Notre cerveau émet des ondes bêta : sujet attentif, yeux ouverts. Il fonctionne en mode conscient.
- En zone d’action (face à la balle, regard perpendiculaire à la ligne de jeu) Notre cerveau en mode inconscient coordonne les informations prises précédemment et les relie avec les apprentissages acquis pour construire le swing qui convient à la situation. Notre cerveau émet des ondes gamma. Le subconscient tient le club et va agir ! Comme il agit dans les arts martiaux pour garder le sabreur en vie.
Notre cerveau se compose d’un hémisphère gauche et d’un hémisphère droit remplissant, chacun, des rôles différents. Même si nous utilisons constamment les deux, il est possible, selon sa personnalité, de privilégier les fonctions de l’un ou de l’autre. Alors, plus analytique comme le cerveau gauche ou plus créatif comme le cerveau droit, où vous situez-vous ?
Les avancées de la recherche sur la plasticité du cerveau ont de larges implications, notamment pour les sciences de la santé visant à vaincre les comportements nocifs, tels que les dépendances et les comportements obsessionnels-compulsifs.
Elles peuvent également permettre des innovations considérables dans les programmes de formation visant l’amélioration des comportements automatiques, notamment les compétences impliquées dans la communication, les activités sportives ou encore le violoncelle ou le piano.
JOIE, COLERE, PEUR, TRISTESSE, DEGOUT, SURPRISE…
La palette des émotions est large et celles-ci nous submergent à différents moments de la journée, au travail ou en famille, dans nos relations amoureuses, en lisant notre roman préféré ou en regardant un programme de télévision, parfois simplement en nous remémorant un épisode de notre passé. Évidemment, notre cerveau doit gérer ces flux émotionnels et la tâche est parfois rude !
Heureusement, les techniques de neuro-imagerie sont de plus en plus précises et nous ouvrent une fenêtre sur ce fonctionnement cognitif et affectif. Le moment semble donc venu d’en recueillir les fruits.
QU’EST-CE-QU’UNE EMOTION ?
Emotion vient du latin emovere qui signifie émouvoir ou mettre en mouvement.
C’est en effet sous l’effet d’un déclencheur qu’est générée une émotion. Elle se manifeste alors de deux manières. Tout d’abord par une manifestation interne psychologique et physiologique, une sensation. Puis sous forme d’une manifestation externe, qui nous pousse au mouvement, à l’action.
Une émotion est un phénomène éphémère, à distinguer des sentiments qui durent.
En première approche on distingue 6 émotions primaires : la joie, la colère, la peur, le dégout, la tristesse et la surprise.
Pour la joie par exemple, un déclencheur peut être la réussite d’un projet, la manifestation interne sera un sourire, une sensation agréable de bien-être, et la manifestation externe, pourra être l’envie de partager la réussite de ce projet avec ses collaborateurs.
Des émotions fortes vont ancrer fortement un souvenir dans notre mémoire, stimuler la créativité, favoriser une communication efficace et, là où les attend le moins, nous pousser à faire des choix, au-delà de nos raisonnements logiques. Les émotions interviennent donc à de nombreux moments de notre vie professionnelle.
Au niveau interpersonnel, développer son intelligence émotionnelle c’est : avoir conscience de l’état émotionnel des autres, instaurer un climat émotionnel favorable aux échanges et le cas échéant, gérer les débordements émotionnels liés aux conflits.
Une bonne intelligence émotionnelle représente un indéniable atout pour réussir à travers une vaste étendue de domaines. Des décennies de recherches nous ont appris que ces bénéfices touchent aussi bien à la sphère de la santé physique que mentale.
Les personnes dotées d’une grande intelligence émotionnelle, en témoignent les études épidémiologiques, ont un mode de vie et des comportements plus sains, font plus de sport, ont une alimentation équilibrée et un sommeil réparateur, ce qui entraîne un effet bénéfique pour leur longévité.
Autre effet positif : la réduction du risque de maladies cardiovasculaires, d’hypertension, de diabète ou de cancers en atténuant le stress chronique et les mauvaises habitudes de vie, qui affaiblissent le système immunitaire.
À l’appui de ces dires, une équipe de chercheurs de l’université d’Athènes a montré que des patients hospitalisés pour cause de maladie cardiaque (par exemple, après un infarctus du myocarde) avaient un niveau d’intelligence émotionnelle autorapporté (mesuré par des questionnaires remplis par les patients eux-mêmes) inférieur à celui de patients hospitalisés dans un service d’orthopédie.
Plus crucial encore, un moins bon niveau d’intelligence émotionnelle s’est révélé aussi prédictif de pathologies cardiaques que d’autres facteurs de risque déjà reconnus, tels le diabète ou l’hyperlipidémie.
NOVICITE DES HABITUDES
Les habitudes sont des comportements automatiques, récurrents et souvent inconscients. Elles sont inscrites dans le tissu de notre vie : ce sont elles qui nous permettent d’accomplir automatiquement des routines complexes tandis que nos pensées, notre attention et nos actions délibérées sont dirigées vers d’autres tâches. Pourtant, les habitudes peuvent être immensément destructrices, appuyant des comportements inadaptés comme l’usage de drogues ou le maintien de dépendances comportementales.
Au sein de l’Union européenne, comme un peu partout dans le monde, les systèmes de santé sont confrontés à un nombre croissant de personnes souffrant de dépendances comportementales. Les réflexions se multiplient pour trouver des moyens d’aider les personnes concernées à surmonter leurs « mauvaises habitudes ».
Nous avons tous, par moments, besoin de « formater » certaines habitudes, un peu comme on formate un disque dur pour y inscrire de nouveaux éléments. Changer de comportement habituel se révèle nécessaire dans notre communication verbale et non verbale lorsque nous passons d’un environnement social à un autre, comme le déménagement d’une petite ville à une grosse agglomération, ou le passage d’une formation supérieure à un environnement de travail. Dans ces situations, remodeler notre comportement automatique est nécessaire pour s’adapter à un environnement nouveau ou modifié.
APPRENTISSAGE ET MEMOIRE
Le but de mes recherches est d’acquérir une compréhension mécanique de l’évolution des comportements habituels, du stade de l’acquisition à celui de la reconfiguration. Pour ce faire, nous examinons les processus d’apprentissage et de mémoire qui sous-tendent l’apprentissage et la redéfinition des habitudes.
Dans mon laboratoire, nous nous appuyons sur des méthodes de neuropsychologie, de psychologie du développement et de neurosciences cognitives. Par exemple, nous nous servons de la stimulation cérébrale non invasive pour étudier la relation causale entre le cerveau et le comportement, et nous utilisons l’électroencéphalographie afin de voir les oscillations cérébrales pendant les processus d’apprentissage et de mémoire.
Des recherches récentes ont montré que les réseaux neurocognitifs qui sous-tendent l’apprentissage et la mémoire peuvent interagir de façon coopérative ou concurrentielle. Un vaste corpus de recherches menées dans différents laboratoires – y compris le mien – a démontré que les fonctions exécutives et de contrôle – dépendantes du lobe frontal – plus faibles, étaient associées à de meilleures performances d’apprentissage statistique. Cela peut être interprété comme le marqueur d’une relation concurrentielle-antagoniste entre les processus contrôlés et spontanés.
En d’autres termes, il existe une concurrence entre les processus de vérification d’hypothèses et les processus d’apprentissage automatiques, motivés par la présence d’un stimulus. Puisque le cortex frontal est responsable des fonctions de contrôle, et des processus de vérification des hypothèses (un type de pensée) et que les structures sous-corticales sont responsables des comportements spontanés et automatiques, la plus grande implication des premiers processus entrave l’apprentissage d’habitudes et de nouvelles compétences.
Par exemple, nous avons constaté que l’apprentissage de séquences probabilistes se révèle meilleur sous hypnose.
L’hypnose est une manipulation expérimentale qui affaiblit les connexions fonctionnelles de la région du cortex frontal : elle réduit la fonction cognitive de contrôle. Certaines études suggèrent que les fonctions de contrôle diminuent tout au long de l’hypnose : en effet, nous avons pu observer une connectivité fonctionnelle plus faible dans des régions frontales du cerveau. L’hypnose pourrait donc stimuler les processus d’apprentissage sous-jacents à la formation d’habitudes.
CONNECTIVITE CEREBRALE
Des études antérieures avaient révélé une concurrence entre les différents processus neurocognitifs qui sous-tendent l’apprentissage des habitudes et des compétences. Mais la communication neuronale des régions cérébrales associées (connectivité fonctionnelle) n’avait pas été réellement étudiée. L’an dernier, nous avons cherché à combler cette lacune en étudiant la connectivité fonctionnelle du cerveau qui favorise les processus d’apprentissage chez les humains avec une électroencéphalographie de haute densité avec 128 canaux.
Nous avons mesuré et analysé la connectivité fonctionnelle entre les régions corticales pendant les premières, deuxièmes et troisièmes périodes de la tâche d’apprentissage. Plus la connectivité des régions cérébrales antérieures était faible, meilleure était la performance d’apprentissage implicite. Ces corrélations ont augmenté au fur et à mesure que l’apprentissage progressait.
Le résultat est intéressant car cette région du cerveau est liée à l’accès à la représentation en mémoire. Cela signifie que lorsque nous ne pouvons pas accéder à notre mémoire – au matériel précédemment appris – nous pouvons apprendre de nouveaux modèles de notre environnement, donc de nouvelles compétences ou de nouvelles habitudes.
Les représentations de notre mémoire à long terme, notre connaissance du monde, peuvent inhiber totalement l’apprentissage de nouvelles compétences et habitudes. Nos résultats démontrent que les réseaux dynamiques antagonistes du cerveau jouent un rôle important dans l’apprentissage.
REMODELAGE DES COMPORTEMENTS DEVENUS AUTOMATIQUES
En résumé, la compréhension des systèmes d’apprentissage et de mémoire qui sous-tendent les habitudes et les comportements automatiques peut nous amener à penser de nouvelles méthodes et techniques pour stimuler non seulement l’apprentissage mais aussi le remodelage de nos comportements automatiques.
Des méthodes comportementales et neuroscientifiques pourront stimuler le remplacement d’anciennes habitudes par de nouvelles. Au-delà de leur signification scientifique fondamentale, ces résultats ouvriront la porte à des solutions translationnelles telles que le développement de nouvelles formations comportementales, de nouvelles techniques de psychothérapie et de nouvelles thérapies pharmacologiques afin de surmonter les anciennes habitudes et de formater les comportements automatiques !
La maîtrise de soi est la capacité à réguler ses propres pensées, émotions et actions, de façon à ce qu’elles restent dirigées vers les buts que l’on s’est préfixés. La maîtrise de soi serait l’expression d’une démarche consciente et basée sur la volonté, à l’encontre des comportements inconscients et basés sur l’automatisme. Elle incarnerait le triomphe de la volonté sur l’habitude.
Or, il y a plus d’un siècle, le grand philosophe américain William James considérait que « dans neuf cents quatre-vingt-dix cas sur mille, notre activité est purement automatique et habitudinaire ».
Et les développements récents des sciences cognitives montrent qu’une grande partie du comportement humain n’est pas délibérée, mais repose plutôt sur des processus inconscients.
Aristote suggère que l’habitude peut jouer un rôle important dans le processus de discipline et de maîtrise de soi.
Dans l’Éthique à Nicomaque, il maintient que, contrairement aux vertus intellectuelles qui nécessitent l’instruction pour se développer, les vertus éthiques s’acquièrent par la pratique répétée. Le fait d’agir vertueusement ne serait pas la conséquence du fait d’être vertueux : il en serait la cause. Ce serait précisément par l’entraînement à une pratique régulière d’actes vertueux que l’homme développerait un caractère vertueux.
D’Aristote à Ricœur, de nombreux penseurs ont travaillé sur le thème de l’habitude et son apparente ambivalence, entre changement et fixité, création et répétition, spontanéité et mécanicité, volonté et automatisme.
D’après Claude Romano, l’habitude recouvrerait en fait trois phénomènes différents : l’adaptation physiologique (l’accoutumance du corps à un climat froid) ; la routine (se brosser les dents après les repas) ; et l’aptitude (l’apprentissage d’une compétence).
Ce qui rend la distinction cruciale est que ces trois formes d’habitudes diffèrent par leurs modalités d’acquisition et leur rapport à la volonté. L’adaptation physiologique s’installe et s’exerce involontairement ; la routine s’installe involontairement, mais s’exerce volontairement ; l’aptitude s’installe volontairement, et s’exerce involontairement.
Cette distinction entre trois formes d’habitude différant dans leurs modalités d’acquisition et d’exercice – celles-ci pouvant être volontaires ou involontaires – dissout l’apparente contradiction de l’habitude comme étant à la fois changement et fixité, création et répétition, spontanéité et mécanicité, volonté et automatisme, car celle-ci serait fondée sur une équivoque conceptuelle consistant à confondre, sous le terme unique d’« habitude », des phénomènes distincts.
Ce débat sur la nature de l’« habitude » a des enjeux importants. La notion d’habitude est indissociable de la notion de maîtrise de soi, qui est à la base d’une multitude de phénomènes problématiques dans la société contemporaine. Une maîtrise de soi déficitaire est corrélée avec une plus forte probabilité de développer des troubles psychiatriques, et est à la base de la compulsion aux jeux de hasard ainsi que d’une grande variété de comportements néfastes – y compris mauvaise alimentation, gain de poids, tabagisme et alcoolisme – qui sont à leur tour associés au cancer, diabète, et troubles cardiovasculaires et respiratoires, c’est-à-dire aux quatre maladies non-infectieuses les plus répandues à l’échelle mondiale. Ces problèmes nécessitent des interventions et politiques de gestion appropriées.
Une approche superficielle de la notion d’habitude risque d’entraîner une fausse conception de la maîtrise de soi, ce qui pourrait engendrer des politiques mal informées, inefficaces, voire contreproductives.
Un exemple de problème nécessitant une bonne compréhension de la maîtrise de soi afin d’élaborer des politiques appropriées est l’utilisation de drogues. Il s’agit d’un problème considérable, et ce en dépit de législations sévères. Au niveau international, les politiques de gestion de la drogue se situent entre deux extrêmes : punir ou soigner.
Le débat sur la portée de l’interdit et sur les implications respectives des approches basées sur la punition ou sur le soin est toujours vivant, et un aspect crucial de ce débat est que les politiques de gestion de l’utilisation illégale de drogue reflètent les attitudes sociales vis-à-vis de l’addiction en tant que comportement humain, qui est diversement interprété comme crime – donc problème moral, nécessitant une punition –, ou alors comme maladie – donc problème de santé, nécessitant des soins. Or, pour qu’un comportement puisse être considéré un crime punissable, il faut que ce comportement soit susceptible a minima d’être contrôlé par l’individu volontairement. Le point clé est donc de déterminer si l’addiction est ou n’est pas susceptible d’être contrôlée volontairement. Et c’est ici que la question d’interprétation de l’addiction en tant que crime ou maladie touche droit au cœur de l’analyse de l’habitude, dont l’addiction est une manifestation.
En effet, lorsque l’on essaie de trancher sur la nature de l’addiction en se basant sur une notion monolithique d’habitude, on finit par se confronter à la coprésence contradictoire d’aspects admettant un contrôle volontaire et d’aspects n’admettant aucun contrôle.
Par contre, si l’on aborde l’addiction en se basant sur une notion d’habitude déconstruite en formes distinctes différant dans leurs modalités d’acquisition et d’exercice – celles-ci pouvant être volontaires ou involontaires – le problème de déterminer la nature de l’addiction, et d’élaborer une approche appropriée, devient intelligible et tractable.
En effet, tout comme pour l’habitude, on peut distinguer pour l’addiction plusieurs composantes, dont une adaptation physiologique
– c’est-à-dire l’accoutumance et la dépendance que l’organisme développe automatiquement à la suite de la prise de drogue – et une routine – c’est-à-dire la tendance à répéter machinalement les comportements et gestes liés à la prise de drogue.
Cette approche permet de décomposer le problème en ses constituants, et d’élaborer une solution qui reflète et corresponde à sa complexité : de toute évidence, aucun contrôle volontaire n’est possible sur l’adaptation physiologique, ce qui rend une approche punitive à cet aspect de l’addiction insensée, et réclame en revanche une stratégie axée sur le soin ; par contre, un certain degré de contrôle est possible sur la routine, à laquelle l’individu peut, en principe, s’opposer et renoncer volontairement.
Cet aspect de l’addiction lié à la routine pourrait donc répondre favorablement à des stratégies qui récompenseraient l’exercice du contrôle volontaire, jusqu’à ce que, suite à la répétition, cet exercice ne devienne lui-même une habitude, telle la vertu éthique aristotélicienne.
L’intuition d’Aristote résonne avec les connaissances modernes sur l’importance de l’aspect automatique dans la pensée et le comportement humain, surtout en ce qui concerne la nature de la maîtrise de soi et son rapport à l’habitude. Une réflexion soutenue sur ces notions n’est donc pas un exercice intellectuel abstrait et sans conséquence, mais au contraire un processus qui, en aiguisant la sophistication conceptuelle, permet de prendre des décisions mieux informées, qui peuvent avoir des retombées directes et tangibles sur la gestion des défis contemporains.
Les profils de personnalité d’un même groupe partagent les mêmes aspirations et priorités de vie.
GROUPE ALPHA | GROUPE BETA |
Extraverti intuitif-logique | Extraverti éthique-intuitif |
Introverti éthique-sensoriel | Introverti logique-sensoriel |
Extraverti éthique-sensoriel | Extraverti sensoriel-logique |
Introverti logique-intuitif | Introverti intuitif-éthique |
GROUPE GAMMA | GROUPE DELTA |
Extraverti sensoriel-éthique | Extraverti logique-sensoriel |
Introverti intuitif-logique | Introverti éthique-intuitif |
Extraverti logique-intuitif | Extraverti intuitif-éthique |
Introverti éthique-sensoriel | Introverti sensoriel-logique |
Tableau tiré du site socionique.fr
REFERENCES
– André Gide, L’affaire Redureau, suivie de Faits divers (Paris: Gallimard, 1930).
– RF Baumeister, BJ Schmeichel, KD Vohs, ‘Self-regulation and the executive function: The self as controlling agent’, in Social Psychology: Handbook of basic principles (2ème éd.), éd. AW Kruglanski, T Higgins (New York, NY: Guildford, 2007).
– JB Hirsh, M Inzlicht, ‘Error-related negativity predicts academic performance’, Psychophysiology, vol. 47, no. 1 (janvier 2010), pp. 192–96.
– W Mischel, Y Shoda, MI Rodriguez, ‘Delay of gratification in children’, Science, vol. 244, issue 4907 (mai 1989), pp. 933–38.