La proprioception est la sensibilité du système nerveux aux informations provenant des muscles, des articulations et des os. Si une part de cette faculté est inconsciente, elle peut également être travaillée pour être plus efficace. Dans le sport de haut-niveau, c’est elle qui permet l’automatisation de certains réflexes par l’organisme.
En tous les cas, il est nécessaire de bien se préparer physiquement, et notamment grâce à la proprioception.
L’équilibre est géré, entre autre, par trois grands systèmes: le pied, l’oeil et l’oreille interne.
Chaque renseignement issu des capteurs est un message neurologique aboutissant au cerveau qui régule les réactions de correction de façon quasi instantanée.
Ainsi la position d’équilibre parfait n’existe pas, il existe toujours des micro déplacements autour du centre de gravité. Chacun a ses amplitudes et n’est pas égal à son voisin sur ce point précis. Faites le test suivant: pieds serrés, les yeux fermés. Évaluez les mouvements de votre centre de gravité. Au bout de trente secondes, le corps de met à bouger d’avantage. Les amplitudes doivent être assez faibles pour être considérées comme normales et les réactions musculaires aux déséquilibres suffisamment rapides. Tout ceci est une activité réflexe posturale.
En cas de chute, consultez.
Si vous avez le bassin décalé du même côté que les épaules et la ligne médiane du visage, comme la tour de Pise, consultez un ostéopathe.
Cependant, en reprenant l’exemple de l’entorse, avant et après traitement, l’activité se normalise. Les défauts d’équilibre renseignent de nouveau le cerveau de manière normale diminuant l’amplitude des réactions de correction musculaire. Ainsi vous comprenez aisément que les traumatismes vécus ont des impacts sur la régulation du tonus musculaire et l’équilibre.
La relation avec notre sport est évidente, si vous trainez des casseroles de traumatismes non adaptés correctement, il vous sera difficile d’être à votre meilleur niveau.
Il s’agit d’un moyen d’améliorer l’équilibre et la coordination du joueur et de développer certaines perceptions au niveau du corps, telle le placement des mains sans avoir à y réfléchir, en d’autres mots, développer l’instinct du shooter et faire en sorte qu’il ait une position parfaite quelles que soient les conditions dans lesquelles il a à tirer.
Comment un joueur fait il pour trouver son équilibre, avoir une bonne coordination lorsqu’il est par exemple, poussé alors qu’il saute, et qu’il n’a plus de points d’appuis par terre, eh bien, c’est justement le travail de la proprioception, qui va lui permettre cela. Il va se retrouver capable d’enchainer les mouvements pour tirer, alors qu’il est complètement de notre point de vue, déstabilisé, mais la musculation spécifique qu’il a développée et son toucher de balle va lui permettre de tirer.
Dans ce cas, un joueur très musclé qui travaille la proprioception devrait être capable de tirer et d’avoir un très bon pourcentage, à savoir transformer sa force en vitesse de shoot.
Avec ces trois exercices de proprioception, vous allez pouvoir gagner en équilibre et renforcer vos chevilles et vos genoux. La proprioception est propre à chacun, vous pouvez donc facilement augmenter la difficulté en fonction de vos sensations.
Vous pouvez augmenter le niveau en commençant en regardant vos pieds, puis devant vous, puis en tournant la tête, en lançant une balle contre un mur ou en fermant les yeux. Ces différents aspects permettent de diminuer les repères dans l’espace et donc augmenter la part de travail de vos articulations. Pour solliciter les genoux, fléchissez. Pour mieux utiliser les chevilles, gardez les jambes tendues.
Exercice 1
Sur une surface plus ou moins instable (sol, tapis, matelas, coussin), restez en équilibre sur un seul pied. Vous pouvez effectuer un mouvement de balancier avec l’autre jambe pour travailler de manière plus dynamique.
Exercice 2
Sur une jambe, avancez grâce à un petit saut pour atterrir sur l’autre jambe. De cette sorte, vous pouvez réaliser quelques pas en sautant, avec une largeur plus ou moins importante. Cela travaillera la stabilité de vos chevilles. Pour augmenter la difficulté, essayez l’exercice à reculons.
Exercice 3
Sur une surface instable, écartez vos jambes à largeur d’épaules. Tentez de garder l’équilibre. Réalisez une flexion pour travailler la stabilité de vos genoux.